Guerre soviéto-polonaise

GUERRE SOVIÉTO-POLONAISE
PHASE UNE.

Rappel des forces engagées :
Russie soviétique :
- 18 divisions de milice.
- 18 divisions d'infanterie 1914.
- 9 divisions de cavalerie hippomobile.
Bonus supplémentaire : aucun.

Pologne :
- 8 divisions de milice.
- 23 divisions d'infanterie de 1920.
- 1 division de cavalerie hippomobile.
- 2 brigades d'artillerie.
- 2 brigades de blindés.
Bonus supplémentaire : Bouclier de l'Europe (+0,5 d'organisation par division).

Depuis le début du XVIIeme siècle, il n'y a pas eu 100 ans sans que la Russie et la Pologne ne soit en conflit. Les changements de régimes n'ont pas contribué à inverser cette tendance puisque, presque comme attendue tel l'événement séculaire, les soviétiques de la jeune République socialiste fédérative soviétique de Russie s'opposèrent une énième fois aux polonais de la nouvellement formée République de Pologne.
De cette effroyable guerre après la Der des Ders n'épargna pas les deux camps malgré la supériorité technologique de la Pologne sur l'Ours Rouge.

Les soviétiques, stationnés à Jotimir, Gomel et Orsha ont tentés de résister vaillamment aux Polonais mais le bouclier de l'Europe se montra persévérant.

La région de Gomel fut la première à tomber. Les soviétiques essuyèrent une cuisante défaite. En effet les marais ne ne purent contenir l'étau polonais. Les quatre divisions d'infanterie de 1920 fondèrent sur le camp soviétique, soutenu par une brigade d'artillerie détruisant, au passage, le retranchement soviétique. L'eau marécageuse fut rouge sang ce jour là, autant que la boue retournée par les obus.

Il n'y avait pas plus d'espoir à Jotimir, car le rouleau-compresseur Polonais parti confiant de la région de Rivne, ralenti par ses blindés avançait malgré tout vers le retranchement soviétique. Il était évident pour n'importe quel stratège que les six divisions de miliciens et les deux divisions de vétérans de '14 ne survivraient pas et pourtant, peut-être par l'expérience d'une guerre de tranchée ou pour l'idéal communiste, Jotimir tomba certes mais non sans laisser un énorme trou dans les rangs polonais. Des trois divisions d'infanterie de 1920 et de la division de cavalerie hippomobile, il ne resta que quelques survivants. A peine de quoi aligner une division. Là aussi, le carnage fut complet et le goût de la victoire se mêla au goût ferreux d'un sang souillé par la boue.

La lueur d'espoir pour les soviétiques vint avec Orsha. En effet, ils avaient placés la majorité de leurs troupes dans la région ce qui permit de stopper net l'offensive polonaise. Trop confiant en la technologie, les trois divisions d'infanterie de 1920 comprirent que les soviétiques n'étaient pas là pour enfiler des perles. Ni même le régiment de blindé, ni même la brigade d'artillerie de 1920 purent quoi que ce soit contre les neuf divisions d'infanterie de 1914 et les sept divisions de cavalerie hippomobile soviétique. Bien évidemment, même si les soviétiques remportèrent cette bataille, c'était au prix de nombreuses pertes. Pour ainsi dire, seulement quelques divisions de chaque survécurent, assez pour aligner 3,5 point de puissance de feu, tout au plus.

En conclusion, la Pologne avait réalisée une offensive globalement réussit malgré un nombre assez important de perte. Sur les marchés polonais on allait bientôt pouvoir entendre les boucher hurler "Il est frais mon soviet!". Tout n'était pas perdu mais la victoire semblait vraiment très lointaine pour les russes.

TOTAL :
Vainqueur de la phase : Pologne.

Vainqueur de la bataille : Russie Soviétique.
Orsha
Pologne : 12,5/0/1
Russie : 28.5/3.5/23

Vainqueur de la bataille : Pologne.
Gomel
P : 10/5.5/1
R : 5.5/0/3

Vainqueur de la bataille : Pologne.
Jotimir
P : 13/1/1
R : 10/0/8.

Guerre Polono Soviétique

Phase finale (script)

Opération Kiev

Du désastre rouge de Jitomir à l’ordre au miracle de l’étoile rouge sur le Dniepr, il n’y a qu’une armée de réserve. Le commandant d’armée Iegorov aux côtés d’une armée de cavalerie arrivée en renfort rétablissent la ligne sur le cours du Dniepr, la clef de voûte de la défense étant Kiev. Assaillis de toute part, des troupes Polonaises arrivant et se brisant au nord sur la cavalerie rouge qui les repoussent fougueusement, la situation est critique. Le commandant d’armée Ouborevitch, à la tête de quatre corps d’armée, arrive in extremis alors même que les chars FT-17 Pologne sont aux abords de la cité de Kiev. Désorganisés, aux bouts de leurs forces, les troupes polonaises subissent la contre-offensive rageuse des divisions de réserve rouges. Kiev est libérée du rideau de troupes polonaises l’assaillant le 18 Avril, au-delà, c’est tout le front sud qui s’ébranle et la cavalerie rouge poursuit, inlassablement, jusqu’à Jitomir même ou elle entre et expulse les hommes de Pétroulia qui en avaient reçu le contrôle de facto avec la retraite polonaise. Au cours du mois de mai, c’est Rivne et Ternopil qui tombent. La réserve Polonaise tient Lutsk avec fermeté et la ligne se rétablit in extremis. Les deux camps, épuisés, rassemblent leurs forces pour la bataille finale.

Opération Minsk-Vilnius

Le coup d’arrêt donné aux forces polonaises devant Orsha condamne leur effort, les réserves soviétiques arrivant, c’est toute la masse rouge qui donne dans le tas et encercle la cité biélorusse, depuis Briansk la contre-offensive soviétique extirpe les troupes polonaises de Gomel. S’embourbant dans le Pripet, les divisions rouges et polonaises s’écharpent pour le contrôle de Pinsk et de Brest-Litovsk lorsqu’on annonce qu’une armée de cavalerie soviétique s’est emparée, sans coup férir de Vitebsk et Vilnius. La Lituanie assure la Russie Soviétique de son soutien et entre en guerre ! Le front nord s’effondre, Bialystok tombe le 9 Juillet après une marche éreintante des armées polono-soviétiques. La bataille de Varsovie se prépare-t-elle ? En coulisse, les soviétiques s’activent et savent pertinemment que leurs troupes sont épuisées, que le combat est incertain et qu’une ultime poussée saurait remettre en cause leurs gains de guerre. Aussi reculent-ils des ultimes positions conquises après l’entrevue de Lubin entre les personnels diplomatiques de deux belligérants. A Moscou, le 12 Juillet, une paix est trouvée.

La fin, relativement fade, de cette campagne, permet néanmoins de prouver la valeur de l’armée rouge soviétique sur son opposante nationaliste polonaise. La ligne Curzon, désignée en 1919, est acceptée par la Russie et la Pologne qui consentent à y fixer, avec de lourds arrières pensés, leurs frontières. La Lituanie récupère la région et la ville de Vilnius. La guerre a ravagé l'Ukraine et la Biélorusse, dévasté les cités et les campagnes, mais la paix est bien au bout du tunnel. Lien de la ligne Curzon originelle : LIgne Curzon