Guerre et Paix
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Mer 3 Juin - 18:02

DOMINION DU CANADA


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Red Ensign canadien


Économie:
Continuant dans sa lancée, le Cabinet du Premier Ministre William Lyon Mackenzie King apporte de nouvelles réformes économiques dans le but de fortifier le pays économiquement. Une modernisation des modes de productions avait déjà été engagé par les précédentes réformes, cette modernisation continue grâce aux prochaines réformes proposées. Elles viseront notamment à améliorer les conditions des travailleurs mais aussi des travailleuses. 
Une loi est mise en place, permettant aux travailleurs de plus d'un an d'ancienneté, d'avoir droit à une semaine de congé payés par an. 
Pour les femmes travaillant dans les secteurs manufacturiers suivant: le textile, le vêtement et la chaussure; la loi sur le salaire minimum, qui jusqu'à maintenant était appliquée seulement au Quebec, est désormais appliquée partout au Canada. Le salaire minimum pour une ouvrière expérimentée s'établit à 12.50$ par semaine, le salaire minimum pour une ouvrière débutante s'établit lui, aux alentours de 8.50$ par semaine.
Pour des hommes au chômage, des aides sont mises en place pour qu'ils puissent continuer à subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille.
En ce qui concerne le secteur agricole, le gouvernement encourage la mécanisation de l'agriculture et propose des subventions aux agriculteurs qui se modernisent. L'État met également en place la réduction de la production agricole, et l'augmentation du prix des denrées agricoles. Par exemple de 1925 à 1928, le prix du boisseau de blé s'élevait en moyenne à 1.02$, il passe dorénavant à 1.23$. Il prévoit aussi d'alléger la dette des fermiers qui se modernisent par — entre autre — l'allongement des durées de prêt.
 
Affaire "personne":
Depuis plusieurs années maintenant, l'affaire "personne" (officiellement l'affaire Edwards c. A. G. of Canada), constitue un débat entre le gouvernement canadien et des militants pour les droits des femmes, notamment les Cinq femmes célèbres (cinq femmes activistes et défenseures des droits des femmes, particulièrement le droit de vote de celles-ci). L'affaire tourne autour de la notion de "personne" dans l'article 24 de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique (AANB) de 1867. 
En 1867, du point de vue juridique, le terme "personne" ne désigne que les hommes. Par conséquent, le gouvernement canadien interprète depuis l'article 24, comme ne faisant allusion qu'aux hommes. Cette interprétation empêche donc une femme de siéger au Sénat. En 1922, la candidature de la juge Emily Murphy a été refusé sous le prétexte de l'article 24. Cinq ans plus tard, les Cinq femmes célèbres, dont Emily Murphy, se réunissent dans le but de rédiger et d'envoyer une demande au gouvernement canadien concernant l’interprétation du mot "personne" dans l'AANB. Le 24 avril 1928, la Cour Suprême décide à l’unanimité que les femmes ne sont pas des "personnes" aux termes de l'article 24 de l'AANB et ne sont toujours pas admissibles au Sénat. Les Cinq femmes font alors appel au seul organisme ayant autorité sur la Cour Suprême: le Comité judiciaire du Conseil privé à Londres. Le 18 octobre 1929, les Cinq femmes reçoivent une réponse du Conseil privé, qui après de longs débats, en conclu que « le terme "personnes" utilisé dans l’article 24 inclut les femmes et que les femmes peuvent donc être nommées au Sénat du Canada ».
Lord Sankey, qui prononce le jugement au nom du Conseil privé, fait également remarquer que « l'exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d'une époque plus barbare [...] Aux personnes qui se demandent si le mot [personnes] doit comprendre les femmes, la réponse est évidente : pourquoi pas? »

Éducation:
Après de récentes inspections dans les pensionnats indiens, il s'est avéré que les conditions de vie et d'apprentissage y sont déplorables. Des décès et des maladies dus aux mauvaises conditions de santé dans les écoles ont été notés dès 1906, après qu'une inspection médicale par le Dr Peter Bryce, médecin-chef des départements de l'intérieur et des affaires indiennes, a révélé des conditions épouvantables. Le taux de mortalité des enfants était estimé à environ 50% en raison de maladies hautement infectieuses telles que la tuberculose. Le Dr Bryce a révélé des preuves supplémentaires suggérant que les enfants étaient délibérément exposés à la tuberculose et laissés pour mort par le personnel des pensionnats.
Ces traitements ne sont pas approuvés par le gouvernement et des mesures vont être mises en place pour limiter ce genre de comportement et améliorer la qualité de vie dans les pensionnats. Des inspections seront faites régulièrement dans les pensionnats indiens dans le but de limiter ces comportements et de les sanctionner s'ils cela se reproduit.
L'enseignement dispensé dans ces établissements c'est révélé médiocre et souvent peu adapté au niveau des enfants, car les enseignants ne sont pas correctement formés. Le gouvernement s'engage donc à améliorer les formations des enseignants visant à offrir un enseignement plus adapté aux enfants des pensionnats.
Pour le système scolaire public, une réforme va être faite concernant les programmes de l'enseignement secondaire, qui vont être modifiés pour faciliter l'accès à l'enseignement supérieur après l'obtention d'un diplôme. Cette mesure vise à encourager les jeunes à poursuivre les études post-secondaires et continuer dans la voie de l'apprentissage. 

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LordSkynyrd
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Mer 3 Juin - 19:31

EMPIRE DE CHINE


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AUX ARMES, CITOYENS.

L’appareil militaire chinois était l’un des plus performant d’Asie. Il surpassait en quantité et en efficacité celui du Japon grâce aux officiers français et aux ressources continentales. Mais l’appareil militaire chinois manquait cruellement d’autonomie en terme d’approvisionnement. Aussi, il avait fallu revoir à la baisse les prétentions militaires chinoises qui, toutes armées confondues et avant la réforme de l’Administration Peifu comptabilisait un total de 300 divisions de 10’000 soldats dont la plupart étaient sous équipés.
Ce chiffre fut revu à la baisse. 60 divisions permanente composait la nouvelle armée. Ceux qui n’était pas encore équipés des nouveaux fusils Type Peifu, c’est à dire 15 divisions, utilisaient les fusils Lebel acquis par la Chine auprès de la France.
Par ailleurs, les divisions pouvait profiter de la formidable artillerie chinoise qui totalisait 333 bataillons d’artillerie. Évidemment, maintenir une telle force coûtait trop cher à Beijing pour que le Parlement tolère un tel budget militaire. Aussi, l’Etat Major revu l’organisation militaire de telle sorte qu’un bataillon d’artillerie était composé de 3  pièces d’artillerie de 105 mm modèle 1913 Schneider et 6 pièces d’artillerie de 75mm modèle 1897, tous deux français. Par régiment, il y avait un bataillon d’artillerie d’attaché ce qui portait à 240 bataillon d’artillerie régulier et 93 bataillon d’artillerie de réserve ou, en cas de guerre totale, servant d’artillerie de campagne.
Outre cela, la Chine créa ses premières divisions blindées qu’elle porta au nombre de 6, composées de 4 pelotons de 17 chars FT-17 reçus de la France au début de la décennie pour lutter contre la Clique du Fengtian.

Pour entretenir cette armée impressionnante, la Chine pouvait compter sur les officiers français qui avaient transmis leur savoir lors du début de la décennie, ce qui permit ensuite de disposer un enseignement dans toutes les Académies Militaires du pays où était régulièrement formées des recrues grâce à du surplus utilisés pour les entraînements en temps de paix. La seule chose pour laquelle la Chine ne brillait pas, c’était pour son manque cruelle d’aéronef à une époque où l’Armée de l’Air chinoise existait sans but depuis 1921. Ainsi, le Gouvernement passa commande de 30 avions de chasse Boeing F2B auprès du constructeur, nouvellement implanté en Chine. Elle espérait avoir les premiers modèles dès 1930 afin de pouvoir les affecter à l’escadron de chasse AA-1. En parlant d’escadron, la China désira en créer deux. le Premier Escadron de chasse de l’Armée de l’Air (CA-1) ainsi que le Premier Escadron de bombardier de l’Armée de l’Air (BA-1). L’un pouvait être, en temps de paix, un escadron de patrouille quand l’autre un escadron de chasse si besoin et les F2B étaient suffisamment modulaire pour que cela soit possible à moindre frais.

Enfin, l’Arsenal de Delingha devait produire 1’000 pièces d’artillerie de 20mm, 37mm et 75mm pour l’année 1927 mais cette commande ne fut jamais honorée. Ni par l’Arsenal, ni par le Gouvernement qui l’annula quelques mois après, voyant le coût terrifiant d’une telle entreprise. A la place, l’Arsenal de Delingha développa bel et bien trois canons de ce calibre mais à des quantitées réduites. En effet, le Canon de 20mm Delingha était un canon automatique antiaérien de 20x70mm cartouches de 20mm de calibre, semblable au canon Becker allemand mais ayant bénéficié de quelques modifications telle qu’une vitesse en sortie de bouche plus importante et une cadence de tire revue à la baisse. Elle atteignait 790 m/s pour une cadence de tir de 250 par minute soit moins (280) que l’excellent Oerlikon qui était bien trop cher pour l’Empire. Seulement 10 de ces canons étaient disponibles en 1927 et ils servaient principalement pour l’entraînement et pour montrer que la Chine était capable de réaliser son propre matériel même si le 20mm Delingha était de piètre qualité, surpassant à peine le Becker dont il s’inspirait.

Le Canon 37mm Delingha, lui, était aussi une commande exclusive du Gouvernement à l’Arsenal pour les mêmes raisons que le premier et produit à la même quantitée, dix. C’était un canon fait pour être amovible, tant utilisable à terre que monté sur des chars ou véhicules blindés et dont la mission principale était la destruction de nid de mitrailleuse.
Lourd de 110kg, il ne réussissait pas le pari d’être amovible et devait être monté par treuil jusqu’aux chars chinois. En revanche, il disposait d’une excellente portée pratique de  2’000m pour 3’000m de portée maximale mais avait une piètre cadence de tire de 10 coups par minute.

Hormis les fusils Type Peifu et les mitrailleuses Type Cao Kun, la Chine était encore assez mauvaise en terme de fabrication d’arme mais ces premiers essais permettaient d’avoir mieux par la suite. Aussi, le Gouvernement chinois demanda à ce que l’Arsenal de Delingha lui prépare un Mk.II de chaque modèle de canon construit en son sein de telle sorte que cette fois-ci, ils soient bien meilleurs. Les premiers essais devaient être présentés début 1932 au plus tard sans quoi l'État Major se dirigerait naturellement vers les licences étrangères.

Du côté de la Marine Impériale Chinoise, c’était la débandade. La plupart de la flotte était vétuste et servait plus à dire qu’elle existait plutôt qu’étant réellement capable de soutenir une guerre navale moderne. Bien évidemment, la Chine avait reçue des vaisseaux de seconde main mais rien de bien transcendant. Pour ainsi dire, son vaisseau amiral était l’un des deux croiseur classe Hai-Qi datant de 1899 dont le tonnage était le plus gros de Chine à l’époque alors qu’il n’était que de 4’300 tonnes. En comparaison, même le Chili avait un navire amiral bien plus important et et plus moderne puisqu’il disposait d’un croiseur de 32’300 tonnes datant de 1915 avec tout l’équipement qui allait avec.
Même s’il était faux de dire que tous les vaisseaux chinois dataient de l’ère Guangxu, les plus modernes n’étaient autre que des vaisseaux de patrouille ou des dragueurs de mine. En outre, rien de transcendant pouvant rivaliser avec la marine japonaise qui se targuait d’être la plus puissante dans la région, ce qui était malheureusement vrai. Ainsi, l’Empereur de Jade eut l’idée de demander aux Etats-Unis qui étaient réputés pour avoir une marine d’assez bonne facture sans coûter aussi cher que les chantiers navaux britanniques ou français. La Chine espérait surpasser la puissance navale japonaise ou tout au moins, la rattraper, de sorte que le Japon ne soit jamais tranquille face à la puissance de feu écrasante de l’Empire Céleste.


CONFÉRENCE DE BEIJING.
Les Traités Égaux.

La Convention de Chuanbi, datée de 1841, fut le premier Traité Inégal signé entre la Chine et une puissance étrangère, en l'occurrence la Grande-Bretagne. La Convention de Chuanbi imposa à l’Empire du Grand Qing de céder l’île de Hong Kong et son port, un indémnité de guerre de six millions de dollars, l’obligation -pour une Chine isolationniste- de commercer équitablement avec la Grande-Bretagne et l’ouverture du port de Canton, qu’il l’était déjà mais de façon très restreinte. Il était inégal dans la mesure où il volait un territoire important de la Chine et qu’il l’obligeait à agir contre sa volonté pour le bon plaisir des commerçant britanniques ce qui démarra le Siècle de la Honte. 85 ans après la Convention de Chuanbi, l’Empire de Chine, sous le Gouvernement de Ling Huangong, Empereur de Chine et avec le concour du Premier-Ministre, Li Yuanhong, et de Wellington Koo, Secrétaire d’Etat avaient ouvert et réussis la Conférence de Beijing dont le but était la renégociation de tous les Traités Inégaux et leur abolition.
L’intégralité des traités inégaux signés avec les occidentaux -donc ne comprenant pas le Japon- avaient pris fin à l’exception de la première clause de la Convention de Chuanbi, c’est à dire la cession de Hong Kong. En outre, les colonies françaises et portugaise (Kouang-Tchéou-Wan et Macao) furent rétrocédées tout comme les concessions de tous les pays occidentaux ce qui marqua, entre autre, la fin des légations étrangère et avec elle, c’était une victoire monstrueusement écrasante de la part du Parti Patriotique Chinois et de ses leaders, le Gouvernement de l’Empereur, Ling Huangong, lui même fondateur du PPC.

Il était cependant envisageable que le Japon refuse la perte de ses concessions bien que face à la menace que représentait la Chine, il n’était pas en mesure de conserver de tels droits. Aussi, l’Armée Chinoise entra dans les anciennes concessions étrangères, encore pleine de ses citoyens étrangers, et réalisa quelques défilés à la frontière avec les concessions japonaises comme pour signifier “vous n’êtes plus les bienvenus”.

Cela dit, la Chine se confrontait à plusieurs problème. Que faire des expatriés implantés dans les anciennes concessions et des logements qu’ils allaient finir par abandonner ou tenter de vendre? A cela, le Gouvernement répondit par la Loi de Résidence Permanente qui octroyait aux étrangers issus, dans un premier temps, des anciennes concessions étrangères de résider, travailler et étudier librement dans tous les États de l’Empire. Ils pouvaient avoir un emploi dans la fonction publique de stade un, c’est à dire en tant qu'employé de mairie ou de poste mais pas plus. Aussi, il était tout à fait envisageable qu’un Résident Permanent demande, au bout d’un certain temps de résidence, la citoyenneté chinoise si celle-ci lui convenait et avaient, également, le droit d’être jugé légalement et équitablement et de recourir aux services d’un avocat pour les représenter.
Cependant, les Résident Permanents devaient payer des impôts mais ne pouvaient ni voter ni se présenter aux élections. Ils ne pouvaient jouir des aides sociales autres que les prêts à taux avantageux et les allègements fiscaux liés à la création d’une activité économique (=ouvrir une entreprise). Ils devaient avoir systématiquement leur carte de Résident Permanent sur eux et pouvaient être expulsés en cas de crime grave avéré tel qu’un meurtre ou un vol de plus de 5’000 yuans.

Pour les territoires de Macao et de Kouang-Tchéou Wan, renommé Zhanjiang, un plan de relance économique fut mis en place. Le Gouvernement voulait que ces deux territoires deviennent des endroits incontournables de la Chine et des moteurs de croissance. De fait, plusieurs mesures visant à simplifier l’implantation d’entreprises étrangères et chinoises furent lancées. La première était purement et simplement de demander aux Etats-Unis une aide pour moderniser et agrandir les ports des villes respectives de sorte qu’ils puissent accueillir des navires de gros tonnage en désensablant les baies.
Ensuite, le Service des Douanes Maritimes fut mandaté pour installer des ports francs dans ces deux villes et inciter les navires étrangers à transiter par Macao ou Zhanjiang en priorité. En outre, le Gouvernement mit en place des offres de terrain viabilisés ainsi que des remises d’impôts partiels et temporaires pour inviter les entreprises étrangères à s’implanter.
La décision du Gouvernement Chinois fut également de doter Macao d’un environnement économique d’exception en généralisant le jeu d’argent, déjà monnaie courante dans la ville sous les portugais. Des licences furent vendues à certains établissements pour qu’ils développent de véritables casinos et inciter les chinois à venir jouer leur argent. Par ailleurs, l’Empire incita les usines d'allumettes, de fusées et d’encens mais aussi les manufactures de vêtements et plus largement de textile, de plastique dont la bakélite ou encore, d’appareils électriques et électroniques, des chantiers navals et des travaux d'ingénierie, des usines d'automobiles, des raffineries de sucre, des minoteries et des usines de produits chimiques ; à se développer dans les deux ex-colonies.
Pour désenclaver Zhanjiang, le Gouvernement fit construire une ligne de chemin de fer entre l’ancienne colonie et la ville de Guangzhou, capitale du Guangdong.

Enfin, la dernière mesure qui pouvait être vue comme la Fin d’un inégal traité, fut la fédération du Xinjiang à la Chine après deux refus. En effet, le développement spectaculaire de l’Empire termina de convaincre les dernières autorités de la province qui rejoignit la Fédération. Un protocole similaire à celui des états pro-KMT et du Tibet fut mit en place rapidement.

Devant l’inefficacité de certaines forces de Police et devant faire face aux états ou villes rejoignant la Fédération, le Département de la Justice créa le Bureau d’Enquête Fédérale dont les missions étaient la lutte contre le terrorisme, le contre-espionnage, le crime organisé, l’enlèvement de personne, le crime en col blanc ou encore la criminalité financière.
Dans ces trois territoires, nouvellement acquis ainsi que dans les anciennes concessions, le Bureau de Répression des Fraudes fut mandaté par le Département du Trésor et travailla conjointement avec le BEF pour lutter contre les fraudes et contre la corruption qui était monnaie courante en Chine et plus particulièrement à Macao.
 

LE DRAME NEW YORKAIS.
Quand la spéculation va trop loin.

Victime de son propre succès, la New York Stock Exchange s’emballa le jeudi 24 octobre 1929 et reproduisit l’événement par deux fois la semaine suivante. Voyant les chiffres alarmistes de l’indice Dow Jones, le Gouvernement chinois conclu qu’il était de mauvais augure ce qui se tramait aux Etats-Unis.  Il était assez compliqué de prévenir un krach boursier et même de s’en protéger, aussi quelques mesures pouvaient malgré tout être appliqués.
Le Département du Trésor émis un billet dans lequel il donna des conseils pour se protéger face à un krach boursier. Entre autre, ce dernier expliquait l’importe d’investir peu et petit à petit plutôt qu’une fois et en gros mais aussi qu’il fallait diversifier géographiquement et économiquement ses actions. Cela signifiait qu’il ne fallait pas investir toute sa fortune dans une seule entreprise ou un seul groupe ni dans une seule bourse, etc. Bien évidemment, ce livret était destiné aux nouveaux arrivant dans l’univers de la spéculation et son effet était plus que limité.

L’autre mesure, bien plus importante, cette fois-ci était une loi du Parlement visant à protéger les banques chinois et l’économie de l’Empire. Elle obligeait toutes les mines d’argent du pays à vendre au moins 10%  de l’argent extrait du sol chinois à des prix très faibles en échange d’allègement fiscaux partiels. De cette façon, la Chine se construisit une réserve fédérale d’argent pour garantir la valeur de sa monnaie et pouvoir limiter l’inflation ou la déflation de cette dernière.


SOULEVEMENT A RUIJIN.
L’ultime espoir d’une Chine Rouge.


Se sachant menacés par le Kuomintang et le Parti Patriotique Chinois, le Parti Communiste Chinois décida, le 19 octobre 1929 de se soulever pour aider les prolétaires chinois, qui n’avaient rien demandés et vivaient mieux que jamais. Malgré tout, les résistants communistes étaient au nombre de 15’000 et occupaient la “petite” ville de Ruijin qui ne comptabilisait qu’un peu moins de 150’000 habitants. Les Rouges étaients équipés de vieux fusils Lebel 1886, de fourches et de quelques autres fusils tous aussi vieux que désuets.
Ils espéraient profités de la situation escarpée de la ville pour soutenir une défense et a terme, déclarée une hypothétique République Soviétique de Chine ce qui n’était ni au goût du Gouvernement Fédéral, ni au goût du Gouvernement local, ouvertements PPC.
Dès le lendemain, le 20 octobre 1929, le Gouvernement décida de réprimé massivement les communistes de Ruijin et envoya une division d’infanterie sur place, équipée de fusils type Peifu, de mitrailleuses type Cao Kun. Plus pour faire peur que pour réellement vouloir s’en servir, la division d’infanterie jouissait des 4 bataillons d’artillerie attachés à ses régiments d’infanterie. La décision était simple : Faire comprendre qu’on ne plaisantait pas avec les soulèvements. Cela dit, les ordres étaient simples, éviter le maximum de mort et mettre en sécurité les habitants qui n’avaient rien à voir avec ce conflit.

Pendant trois jours, les rixes entre Gouvernement Fédéral soutenu par la Police locale et les locaux eux-même et les rebelles communistes fit rage. Énormément de dégats matériels furent à dénombrer et quelques pertes dans chaque camps y compris chez les civils innocents.

Le quatrième jour, les troupes chinoises firent une percée dans la rue principale qui était coupée entre communistes et patriotiques. Ils tuèrent plusieurs centaines de communistes, en arrêtèrent le double et prirent le contrôle de la majorité de la ville à l’exception d’un groupe de bâtiments, gardés par les derniers communistes encore en vie.
Le cinquième jour, à l’aube, les troupes du général Sun Longchang, disciple de Sun Chuanfang, lui-même disciple de l’Empereur et Secrétaire à la Défense, pénétrèrent dans le dernier bastion communiste et arrêtèrent les derniers résistants ainsi que les deux protagonistes de ce soulèvement, Mao Zedong et Zhu De.

Au total, 4’350 communistes furent tués, 9,600 capturés et emprisonnés et 1’050 se rendirent directement. Parmi les civils, 540 furent tués.
Du côté des forces de l’Empire, sur les 10’000 soldats déployés, 1’378 perdirent la vie.

Les communistes capturés furent emprisonnés à Ganzhou avant d’être déférés devant la Cour Suprême à Beijing où ils furent tous reconnus de sédition, trouble à l’ordre publique et homicides volontaires. Mao Zedong et Zhu De furent condamnés à la peine capitale comme 3 autres officiers communistes dont on établit un lien avec l’International Communiste. Les soldats chinois furent condamnés à la prison à perpétuée et en Chine, il valait mieux mourir.

Cette rébellion posa une problématique majeure. Jusqu’ici, le communisme en Chine était limité à une infime fraction de la population chinoise, de l’ordre de quelques centaines de milliers. Toutefois, le caractère belliciste et séditieux rendait impossible de continuer à Tolérer les rouges en Chine et surtout au Parlement dont ils occupaient la plus faible partie des deux chambres.
Par conséquent, l’Empereur signa un édit impérial interdisant purement et simplement le Parti Communiste Chinois et ses alliés et plaça en détention ses représentants aux différentes législatures du pays.
Cela provoqua un vent de protestation au sein des quelques partisans qui se révoltèrent mais sans chef pour les diriger, ces pavés dans la marre furent tous résorbés en quelques semaines par les polices locales.
Un second édit impérial décréta comme organisation terroriste le Parti Communiste Chinois et ses partisans comme terroristes anti-système. De ce fait, le BEF enquêta sur tous les officiels du parti et lutta contre les pensées communistes et socialistes en Chine.
Cependant, le Parti Socialiste Chinois ne fut pas interdit mais il fut très largement surveillé par les autorités compétentes. Beijing diffusa largement une propagande anti communiste en s’inspirant des crimes commis sur les civils, en omettant les pertes jugées acceptables et commises par l’armée chinoise, à Ruijin.
Quand aux familles des victimes de Ruijin -civils et militaires-, un mémorial fut construit, par les prisonniers communistes réduits aux travaux forcés, dans la ville et une rente annuelle de 1’000 yuans fut accordée pendant dix ans ainsi qu’un enterrement par victime payé par l’Etat.

  
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Jeu 4 Juin - 23:48
République fédérale d'Amérique centrale

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L'économie centraméricaine: développement du marché intérieur en réponse à la crise des produits de desserts

La crise de Wall Street aura pris de court bien des observateurs, mais pourtant il n'a pas fallu attendre octobre pour qu'en Amérique Centrale on commence à reformer l'économie. En effet, certaines économies du continent Sud-Américain tel que l’Argentine et le Brésil montraient déjà des signes de faiblesse avant courante qui laissaient présager le pire: la crise des produits de desserts. En somme une chute des prix des agricoles sur le marché mondial, qui fragilise les économies exportatrices du continent Latin.

Si le Brésil a jusqu’à présent fait le choix de mener une politique dévaluation en s’entêtant à vouloir faire remonter les prix du café sans remettre en question ses modes de production, l'Amérique centrale a choisi d'emprunter une autre voie, celle du développement de son marché intérieur.

Grâce à la politique commerciale de diversification de partenaires commerciaux opérée au début de la décennie, la surproduction agricole peut être momentanément évitée, laissant temps au marché intérieur de se développer. Le marché intérieur doit en effet prendre la relève et palier à la baisse de la demande extérieure.

"C'est via l'élévation du niveau de vie et donc la hausse de la consommation que l'Amérique centrale fera face à la crise !" : Une vision politique avant-gardiste qui s'appuie notamment sur les premiers résultats encourageants obtenus avec les congés payés, mesure des plus controversée qui aura finalement mené à une hausse de la consommation intérieure. Bien entendu, l'agriculture est soutenue dans cette période de transition tendue, mais modérément afin de parvenir a une baisse de production contrôlée, sans coût social important.

L'année 1929 est ainsi marquée par de grands projets visant à développer le marché intérieur et abandonner le modèle classique d’économie dépendante. Outre le soutien des zones industrielles présentent dans les grandes agglomérations (le Parti Unioniste étant depuis sa fondation liée aux intérêts industriels et citadins), c'est un ambitieux projet de développement des infrastructures de l'isthme centraméricain qui voit le jour. Sous l'impulsion d'un exécutif déterminé, le pays engage une extension de ses réseaux ferroviaires et routiers à l'échelle fédérale qui ne manquera pas de dynamiser l'économie centraméricaine pendant et après leur construction.
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Sasmael
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Ven 5 Juin - 16:14
USA


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Politique

En ce début d'année 1929 se jouent donc les élections présidentielles qui voient s'opposer Al Smith (démocrate) à Herbert Hoover (républicain). Après une campagne où l'anti-catholicisme et la mafia auront joués un rôle prépondérant, les résuktats sont équivoques, Hoover est gagnant. Remportant une écrasante majorité du collège électoral avec 80% des voix en sa faveur, il domine aussi (moins largement) au niveau du vote populaire en raflant près de 60% des voix. A vrai dire, son concurrent démocrate n'est gagnant, et encore de peu, que dans le sud-est en remportant la Louisiane, l'Arkansas, le Mississipi, l'Alabama, la Géorrgie et la Caroline du Sud, abandonnant donc la Floride aux mains de son adversaire. Dans le reste des Etats-Unis, les votes sont unanimes; à part à New-York, tous les Etats ont voté républicains.

En somme, c'est une humiliation pour les démocrates. Débâcle totale, les voix électorales de Caroline du Nord et de Virginie n'avaient pas été attribuées à un républicain depuis 1872, tandis que la Floride n'avait pas été portée par un républicain depuis l'élection très contestée de 1876. Le Texas a été porté par un républicain pour la première fois de son histoire, laissant la Géorgie comme le seul État restant qui n'a jamais été porté par un candidat républicain à la présidence. En tout, Smith n'a porté que six des onze États de l'ancienne Confédération, le nombre le plus faible porté par un candidat démocrate depuis la fin de la Reconstruction. Cependant est-ce vraiment à Al Smith seul? Là est la question. A vrai dire, l'idée de porter un candidat catholique était risqué mais ce risque aurait pu se porter probant si Smith était allé chercher les voix au nord en séduisant les immigrés installés au Maine ou d'autres Etats du Nord.

Le programme de Hoover est simple, continuer la croissance économique qui s'annonce. Mais avec la crise financière de 1929 tout se complique et il doit faire face à un danger économique important, peut-être le plus grave que tout ce qu'a connu le glorieux pays. De plus, le républicain est favorable à un libéralisme économique mais croit aussi en les thèses de Keynes pour résoudre cette crise qui le convainc après plus de 6 heures de dialogues avec le président, seuls à seuls, dans le bureau ovale.

Crise

Alors comment faire? A l'été, la présidence, le Congrès et le Sénat se mettent d'accord pour un plan audacieux de relance, le "Keynes Pact" comme il est appelé. Ce plan se résume en plusieurs points détaillés dans la Loi fédérale suivante:

Sur le plan purement financiers, Coover va à l'encontre de son libéralisme, économique acceptant à peu près toutes les prérogatives de Keynes qui apparaît bien vite comme un potentiel futur secrétaire d'Etat à l'économie.

-Dévaluation du dollar pour créer une inflation de reprise, favoriser les exportations américaines et alléger le poids de l'endettement
-Instauration d'une inspection des organismes financiers par les banques fédérales et établissement d'une distinction nette entre banques de dépôt et banques d'affaires
-Pour les agriculteurs, instauration d'un système de rééchelonnement des dettes et d'un crédit à taux minoré
-Instauration d'un salaire horaire minimal (7$/heure)

Ces mesures sont accompagnées d'une réduction des stocks. en effet, pleins, les prix ont du mal à revenir à la normal et l'Etat rachète donc les stocks pour les brûler ensuite. Ainsi, avec toutes ces mesures, complétant déjà les mesures prises de soutenir le bâtiment et le gros ouvrage en décrochant des marchés à travers le monde, l'Etat américain et plus précisément Hoover, souhaite mettre fin le plus vite possible à la crise et honorer donc son slogan de campagne "Une voiture dans chaque garage, une poule au pot dans chaque maison"

Plan contre la mafia

Outre la crise, un autre mal ronge les USA, la mafia. Quelle soit irlandaise, anglaise, italienne ou encore chinoise, Hoover la conchie et décide donc d'appliquer un tournant radical à la politique prise de "tolérance". Le président va en effet s'attaquer à la base de ces organisations en appliquant une politique de tolérance 0 et autorisant officieusement la torture afin que les interpellés sèment la peur au sein de leurs congénères. Le but est qu'ils en parlent certes, mais qu'ils en parlent seulement assez pour faire peur aux têtes brûlées de leurs gangs afin de leur faire peur.
De plus, le président ne s'arrête pas là et commence à ordonner à l'inspection fiscale d'enquêter (à charge) sur les impositions fiscales des parrains présumés ou connus des services de police. Les feuilles d'impôts sont examinées, décortiquées et analysées au peigne fin par la fine fleur de l'inspection qui a pour charge de faire tomber enfin ces têtes du crime.

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Ven 5 Juin - 16:54
Repubblica d'Italia


Topic Officiel - Page 5 Drapea21



I. En parallèle, le plan de relance industriel :


Cet énorme effort porté sur l’agriculture ne doit cependant pas retarder la reprise évidemment essentielle elle aussi d’une activité industrielle puissante. L’Italie a en effet éprouvé durant la Grande Guerre un manque presque chronique d’industrie lourde. Avec les hommes au front et tous les chamboulements de l’appareil productif que connaissent les pays en guerre, l’industrie déjà peu développée italienne a pris un rude coup. La succession de gouvernements libéraux peu enclins à investir directement ainsi que les grands troubles politiques ont retardé la reprise économique mais aussi la croissance et la pérennisation d’une industrie puissante. Si certains géants industriels parviennent à s’en sortir sans trop de dégâts voire à tirer leur épingle du jeu, notamment Fiat et Beretta, la plupart n’ont pas réussi à garder la tête hors de l’eau et l’économie italienne est, peut-être, la plus faible des grands pays d’Europe.
Claudio Treves, ministre du Commerce et de l’Industrie, et Filippo Turati, ministre de Finances, préparent donc un plan de relance économique concernant le plus de secteurs possibles mais en premier lieu les secteurs stratégiques les plus importants. Ceux-ci sont : l’industrie lourde (production d’acier en tête), l’industrie automobile, l’industrie aéronavale, l’industrie navale et l’industrie de l’armement. Viennent ensuite les industries autres, telles que l’industrie du mobilier ou des vêtements, ou encore du luxe. Le plan prévoit donc d’injecter des milliards de lire, chaque année pendant quelques années, dans ces différends secteurs, dans l’ordre établi juste avant. De la même manière que pour l’agriculture, une succursale de la Banque Nationale est créée.


Topic Officiel - Page 5 Rossel10
Flippo Turati (au premier plan), Claudio Treves (deuxième, à gauche) et Carlo Rosseli (troisième, à droite).


Celle-ci s’appelle la Banca Nazionale per l’Industrie e gli Artigiani, et, de la même manière que la BNPA, la BNIA offre des prêts à bas taux (1% à 2.5%) garantis par l’Etat. Ceux-ci sont de deux types : ceux pour l’artisanat et les petites/moyennes entreprises industrielles allant de 30 000 à 500 000 lires et ceux pour les grandes entreprises allant de de 2 à 5 millions de lire. En addition de ces prêtes avantageux, certaines compagnies d’avenir, portant avec elles l’avenir industriel de l’Italie peuvent bénéficier, si elles font la démarche nécessaire, à une aide financière spéciale dénommée « Speranze d’Italia ». Ceci récompense légitimement les entreprises les plus utiles pour l’économie nationale. Une prime pour l’innovation est également créée en plus de brevet régionaux et nationaux. Pour les petites entreprises et les ateliers artisanaux, des subventions sont allouées qui n’ont pas l’obligation d’être réinvesties dans l’achat de nouveau matériel ou dans le recrutement de nouveaux employés mais plutôt dans le maintien à flot des employés, de la structure en elle-même, cela permettant, dans la pensée du gouvernement, d’empêcher des rachats trop massifs de petites entreprises et permet de conserver un tissu industriel assez diversifié. De la même manière que pour l’agriculture, on fait de nouveau appel aux régions afin qu’elles investissent elles-aussi dans ces secteurs primordiaux. Si au Sud on observe des investissements timides dûs à l’absence d’une forte présence industrielle dans ces régions, les riches vallées du Nord y mettent du cœur. Ainsi, la Lombardie investit plus de 3 milliards de lire, le Piémont, 2.5, la Vénétie et la Ligurie 2.
Claudio Treves a cependant plus de projets dans son sac. Il pense effectivement que l’aéronautique est un serveur d’avenir et cela tombe bien puisque l’Italie possède dans son tissu industriel certaines des entreprises les plus entreprenantes et les plus en avance dans ce secteur. Le ministre de l’économie décide donc de contacter les patrons des trois plus grands constructeurs d’avions du pays, Savoia-Marchetti, Caproni et Macchi, et espère les convaincre de s’unir en une seule entreprise. Celle-ci obtiendrait le monopole sur l’ensemble des commandes de l’Etat tout en étant en partie financée par celui-ci. Les trois patrons resteraient les actionnaires majoritaires et toucheraient un salaire élevé, au moins autant que ce qu’ils touchaient avant. Si au départ les trois patrons, Luigi Cappè (Savoia-Marchetti), Giulio Macchi (Macchi) et Giovanni Battista Caproni (Caproni), étaient férocement contre, petit à petit, au fur et à mesure des négociations, ils se laissent séduire par l’idée. En effet, ensemble, ils seraient bien plus puissants mais pourraient aussi être parmi les leaders mondiaux en vendant des avions à l’internationales. Ce qui est donc mis en avant par le ministre est la possibilité de s’implanter partout et de vendre sur tous les continents. Au bout de plus d’un an et demi de négociations longues et difficiles, Macchi et Caproni avaient accepté mais Cappè résistait encore aux propositions du gouvernement. Treves proposa alors des avantages fiscaux et une place quasi automatique dans les mieux placé des « Esperi d’Italia », donc des subventions étatiques quasiment automatiques. Il paraîtrait même que Cappè s’est fait promettre un poste au gouvernement un jour ou l’autre.


Topic Officiel - Page 5 Capron10
Usine Caproni à Milan.



II. Précision sur le sort des fascistes :


En réalité, la peine de mort en Italie a été abolie durant l’année 1886, faisant du pays l’un des précurseurs en la matière. Or, il se trouve que la peine de mort avait apparemment été prononcée pour plus de 3 000 anciens membres parmi les plus violent et cruels de chemises noires. Seulement, ces peines sont bien évidemment inapplicables dû au fait que la loi ne le permet pas. Ces condamnations sont donc remplacées par des condamnations au bagne en Libye, où trois de ces complexes pénitenciers sont construits en 7 mois, et où les plus de 3 000 prisonniers sont envoyés en février 1927. Cependant, Mussolini, en tant que danger pour l’Italie et ennemi n°1, est tout de même exécuté, pendant sur place publique, à Rome. Il meurt donc sur ordonnance spéciale de la Cour Suprême de Cassation le 29 octobre 1927. Cette décision a fait longtemps polémiques, une bonne partie de la classe politique et intellectuelle trouvant abjecte cette décision presque « dictatoriale », notamment Enrico de Nicola ou bien Carlo Sforza. Le gouvernement en place ne fait cependant pas de commentaire, hormis Sforza.



III. Précision des statuts juridiques pour les territoires n’étant pas en Italie métropolitaine :


Avec l’avènement de la Ière République et le renouveau juridique du pouvoir des régions, les provinces ne faisant pas partie du territoire métropolitain changent également de statut. [ville dalmate] et le Dodécanèse obtiennent le rang de région italienne à part entière et possèdent, comme les autres, un parlement local ainsi qu’un budget dédié et des législations locales, qui doivent tout de même être approuvées par l’Etat, comme pour les autres régions. Par exemple, le grec est reconnu comme la deuxième langue de la région du Dodécanèse, permettant aux documents administratifs d’être traduits dans cette langue, comme le napolitain ou le sicilien dans leurs régions respectives. De même, les cours à l’école peuvent se faire en grec, mais l’italien doit être privilégié et nécessairement appris.
Le statut des colonies est également redéfini. Jusqu’à présent, les personnes peuplant ces territoires étaient considérées comme des êtres inférieurs qu’il fallait absolument convertir et auxquels il fallait leur apporter la Civilisation. Néanmoins, la nouvelle République souhaite rebattre les cartes et créer une réelle adhésion des populations locales à l’Italie. Bien évidemment, c’est une chose extrêmement complexe à faire, du fait de la politique menée auparavant qui a aliéné aux italiens si ce n’est aux occidentaux les populations locales. De plus, même du côté italien, les ardeurs à intégrer véritablement ces territoires sont extrêmement rares, car la pensée globale et la plus répandue est la supériorité de l’homme blanc sur les indigènes, notamment s’ils ne sont pas chrétiens. Il y a tout de même une partie des intellectuels et des hommes politiques qui commencent à considérer ces idées absurdes et qui pensent que ces hommes devraient rejoindre l’Italie en tant que citoyens à part entière. Dans ceux-ci, on peut notamment citer certains ordres religieux catholiques mais aussi des socialistes et des républicains. Randolfo Pacciardi est l’un de ces derniers et souhaitent mener des réformes ambitieuses pour fidéliser les populations locales à l’Italie. En premier lieu, de nouvelles consignes sont données aux garnisons et forces de police coloniales qui sont d’être plus conciliants et plus justes envers les locaux. La première étape est lancée : la séduction des indigènes doit se faire et le plus rapidement possible. Les ordres religieux étant prêts à le faire reçoivent les autorisations de construire des hôpitaux, des écoles et des églises dans les provinces coloniales. Les hôpitaux et les écoles, en tant qu’établissements privés servant le bien public, sont éligibles à un panel d’aides dédiées à l’implantation de ces établissements partout dans les colonies. De plus, un plan de modernisation et d’agrandissement du réseau de transport est mis en place. La première colonie concernée est évidemment la Lybie, où les lignes de chemin de fer entre Tripoli et Benghazi vont être les premières à être rénovées, en plus d’une amélioration de ces deux ports. Ces travaux commencent en février 1927 et leur fin est prévue pour fin 1930 pour un coût total de 237 millions de lire, les ports coûtants cher. En 1928, il est également décidé d’étendre cette ligne de chemin de fer rénové jusqu’à Tobruk, pour 21 millions de lire.


Topic Officiel - Page 5 Lybie_10
La Libye italienne, avec en jaune la ligne en amélioration Tripoli-Benghazi, en vert la ligne en amélioration également Benghazi-Tobrouk, en bleu les ports en modernisation/expansion et en rouge les bagnes pour les fascistes.


En Somalie, le gouverneur Guido Corni va encore plus loin. En effet, il met en place un politique respectueuse envers l’islam et les structures sociales tribales, permettant le recrutement de nombreux somaliens dans les troupes coloniales. Or, dans ces troupes coloniales, il est proposé d’apprendre plus l’italien qu’à l’école, dans laquelle peu de somaliens restent longtemps en réalité, grâce à des cours du soir fait soit par le curé local s’il y en a un, soit par un officier de leur compagnie. Les somaliens s’engageant obtiennent, à la fin de leurs années d’exercice, la nationalité italienne, ou s’ils maitrisent totalement l’italien, ils peuvent demander à passer le test spécialement conçu pour les soldats des forces coloniales afin d’obtenir la nationalité. De plus, en 1920 avait été instaurée la Società Agricola Italo-Somala (SAIS), qui avait pour but de finir d’explorer le potentiel des sols africains, afin d’y faire croître des champs utiles pour l’économie locale mais aussi pour l’économie italienne dans sa globalité. Ainsi, à travers la politique agricole du gouvernement, la colonie de Somalie reçoit 156 millions de lire sur la période 1927-1929 pour les distribuer en subventions aux agriculteurs, afin de moderniser structurellement et mécaniquement les exploitations agricoles somaliennes. La plupart des agriculteurs n’acceptent pas ces aides, n’en voyant pas l’utilité dans leur modèle agricole tribal et seulement autosuffisant pour le village (même s’ils ne sont pas toujours autosuffisants). Cependant, certains chefs tribaux et certains agriculteurs peut-être plus proches des centres urbains et des autorités coloniales comprennent l’utilité de cet argent et de cette réforme agricole majeure pour la Somalie et acceptent ces subventions. On voit alors se développer le long du fleuve Jubba. Au cours de l’année 1928 et pendant l’année 1929 également, les villes sur le fleuve Jubba sont transformées en ports fluviaux, pour un coût total de 19.5 millions de lires, afin de rendre cette région plus dynamique et attractive, tout en permettant une redistribution plus simple des ressources à travers la colonie.



IV. La politique des grands travaux


Ugo La Malfa, le jeune premier du Parti Républicain, a lancé dès 1926 d’importants travaux publiques afin de moderniser les infrastructures italiennes, partout dans le pays. Il continue donc cette politique d’investissements massifs parce toute l’Italie n’est pas également desservie. Le Nord possède un fort et bien entretenue réseau de chemins de fer, de routes, d’autoroutes maintenant, mais aussi de lignes téléphoniques, télégraphiques et électriques. Le Sud se porte bien moins bien à ce niveau-là, mais le problème, c’est qu’il faut désenclaver les campagnes du Sud pour permettre à la politique agricole mise en place pour que cela fonctionne véritablement. Alors, La Malfa décide de lancer la modernisation des routes et des moyens de transports et de communication, de concert avec le ministère des communications et de la poste dirigé par Carlo Rosselli, notamment dans le Sud. Les chemins de fer, les ports, les routes sont les premières infrastructures à être rénovées. S’ensuivent alors les lignes téléphoniques, télégraphiques et électriques partout dans les campagnes où c’est possible, et sans dépasser le budget.
Finalement, des investissements nouveaux, autres que des rénovations, sont réalisés : de nouvelles routes sont construites, quelques tunnels percés, mais aussi des barrages sont édifiés, toujours dans le Sud, afin de pérenniser la production électrique dans cette partie délaissée du pays. Entre 1927, au début des travaux, et 1929, ce sont au total, en comprenant l’action économique des régions également, 4.36 milliards de lires qui sont investies dans ces grands travaux publiques.
La coordination avec les régions n’a pas été des plus simple mais grâce à l’énergie de Ugo La Malfa et à son charisme naturel, la coordination a pu se faire petit à petit. Ainsi, l’Etat se charge des plus gros travaux : autoroutes, nouvelles lignes de chemins de fer, barrages et une partie des ports. Les régions s’occupent des routes plus petites, des chemins de fer plus locaux et aident pour l’implantation des lignes télégraphiques, téléphoniques et électriques. Les municipalités ne sont pas en reste, avec notamment les participations des villes de Naples, Barri, Tarente, Catane et Palerme. La ville de Tarente voit d’ailleurs un investissement spécial de la part de l’Etat puisque c’est le port d’attache principal de la flotte italienne. De plus, la région du Dodecanese (en italien sans les accents) voit arriver des investissements gouvernementaux également, avec l’amélioration du port, mais aussi la construction d’un aéroport (ou plutôt de 4 grands hangars, une petite tour de contrôle, une bâtisse et 4 pistes) ainsi que des améliorations des routes internes de l’île.



V. Mea Culpa sur le gouvernement


Comme le joueur de la Yougoslavie me l’a fait très justement fait remarquer, mon actuel Premier Ministre est dans la réalité mort en 1925. N’ayant pas vu cela, je corrige le tir. Voici le véritable gouvernement italien depuis 1926. De même, Ettore Sacchi est mort en 1924, il est donc remplacé par Filippo Turati (finances).
Gouvernement BARZILAI I :
Président de la République : Giovanni Conti (Républicain Mazziniste)
Premier Ministre : Salvatore Barzilai (Républicain Mazziniste)
Affaires étrangères : Carlo Sforza (Républicain Mazziniste)
Agriculture : Ivanoe Bonomi (Républicain Mazziniste)
Colonies : Randolfo Pacciardi (Républicain Mazziniste)
Finances : Filippo Turati (Républicain Mazziniste)
Justice et Affaires de Culte : Battista Bardanzellu (Républicain Mazziniste)
Armée : Raffaele Rossetti (Républicain Mazziniste)
Industrie et Commerce : Claudio Treves (Républicain Mazziniste)
Intérieur : Eugenio Chiesa (Républicain Mazziniste)
Travaux Publics : Ugo La Malfa (Républicain Mazziniste)
Travail et Affaires sociales : Fernando Schiavetti (Républicain Mazziniste)
Marine : Giuseppe Chiostergi (Républicain Mazziniste)
Poste et Télégraphe : Carlo Rosseli (Républicain Mazziniste)
Education Nationale : Giacomo Matteotti (Républicain Mazziniste)

De plus, en août 1929, Cappè, le dirigeant de Savoia-Macchi devient Commissaire général à l’Aéronautique de la République d’Italie, un poste important lui ouvrant les portes de la politique.


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Sasmael
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Sam 6 Juin - 23:25
United States Of America




Contrat passé avec la chine

Dans le but d'améliorer sa flotte aérienne, les Etats-Unis ont reçu la commande de la part de la Chine de construire des avions militaires contre monnaies sonnantes et trébuchantes permettant donc à l'Oncle Sam de se sortir un peu plus de la crise à laquelle il est confronté.
Ainsi, les USA vont fournir à la Chine des avions basés sur le Huff-Daland XHB-1 et sur le Douglas XA-2. Le nombre ne sera pas précisé par soucis de défense.

De plus, les USA vont fournir à l'Empire du Milieu de quoi moderniser la flotte militaire chinoise notamment en exportant des navires basés sur les anciens Classe Tennesse mais aussi des Classe Caroline du Sud.
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JrVC
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Mar 9 Juin - 18:15
Royaume des Serbes, Croates et Slovènes

Topic Officiel - Page 5 Yougo11

Années 1928-1929

Topic Officiel - Page 5 DVORAC-1905
Le Palais de Bar, résidence de l'ex-famille royale italienne

Le 26 juin 1925, 56.3% des électeurs italiens ont décidé de faire de leur pays une république, chassant du pouvoir le désormais ex-roi Victor-Emmanuel III. En disgrâce dans son propre pays, ce dernier s'est vu offert, avec sa famille, l'asile politique dans le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Cette décision du roi Alexandre s'explique par les liens resserrés unissant les deux familles royales, notamment depuis le mariage de l'ex-roi Victor Emmanuel avec Elena de Monténégro. Cette dernière est en effet la tante du roi Alexandre, lui même fils de Zorka de Monténégro. L'ex-roi et l'ex-reine d'Italie ainsi que leurs enfants se verront prêter le Palais de Bar, au Monténégro, terre natale de l'ex-reine Elena, dont les efforts en faveur des minorités slovènes d'Italie avaient été remarqués et appréciés pendant la décennie 1920. Ce palais, originellement construit pour le roi Pierre, père du roi Alexandre, et son épouse Zorka, par l'ancien roi Nikola de Monténégro alors que la Serbie était sous la coupe des Obrenovic et que les Karageorgévitch étaient contraints à l’exil, accueillera désormais la propre fille du roi Nikola avec sa famille. Ce geste est un moyen pour le roi Alexandre de démontrer toute la gratitude qu'il éprouve pour ses cousins monténégrins mais aussi une façon de sceller la réconciliation des deux familles, dont les relations avaient été mises à mal depuis 1918 par le rattachement unilatéral du Monténégro à la Serbie, quand le roi Alexandre, alors régent de son père, avait chassé de ses terres son propre grand-père, le roi Nikola. Autre signe de cette réconciliation, l'actuel prétendant au trône de Monténégro, Mihailo Petrovic-Njegos, neveu de l'ex-reine Elena et cousin germain du roi Alexandre, est un fervent partisan de la politique menée par ce dernier et lui a fait allégeance, abandonnant ses prétentions sur le trône monténégrin.

Pour satisfaire leur train de vie ainsi que leurs activités, l'ex-famille royale italienne recevra une pension annuelle financée sur la cassette personne de la famille royale serbe, croate et slovène et sera traitée avec les honneurs dus à leur rang,  tant en ex-monarques régnants d'un pays étranger, qu'en membre de la famille royale serbe, croate et slovène. Elle sera ainsi rattachée à la Maison civile de Sa Majesté le Roi, autorité spéciale et indépendante du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes chargée pour une partie de ses effectifs de la gestion des affaires économiques, financières et immobilières, des dotations et de l'administration des biens royaux et de la couronne. En contrepartie, ils auront la charge de faire la promotion du Monténégro du point de vue touristique en y organisant des événements où seront conviés les plus éminents représentants du Gotha européen, à l'aide de leur carnet d'adresse bien rempli. Les autorités yougoslaves espèrent bien ainsi développer cette région peu développée et fortement touchée par la pauvreté en la transformant progressivement en "Riviera serbe" où les représentants de l'aristocratie européenne comme les bourgeois mondains de Belgrade, Zagreb et Ljubljana feront construire des résidences secondaires pour y passer une partie de l'année.

Topic Officiel - Page 5 AK-Unterbergen-im-Rosental-Partie-am-Hotel-Karawankenhof
Borovlje (Ferlach), capitale de l'oblast de Koroska (Cainthie)

En 1920, un référendum organisé dans la région de Carinthie du sud avait mené au maintien de la région dans le giron de la jeune république autrichienne. Néanmoins, ce dernier fut truqué par les autorités locales avec le silence complice des alliés franco-britanniques qui craignait un embrasement de la région où les frontières entre l'Italie et la Hongrie d'un côté et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes de l'autre n'étaient pas définitivement fixées. Cependant, en huit ans, la situation a évolué. La jeune Yougoslavie s'est affirmée sur le plan diplomatique en concluant des traités bénéfiques avec ses partenaires balkaniques, en renforçant son amitié avec la France et le Royaume-Uni, en neutralisant la question albanaise et en établissant des relations cordiales avec son voisin italien. C'est ainsi que le Royaume-Uni, terre natale de la reine Mary, et la France, qui n'hésite plus à afficher des positions diplomatiques tranchées, quitte à en froisser quelques uns, ont tous deux soutenu la demande du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes tendant à organiser de nouveau un scrutin devant sceller définitivement le sort de la Carinthie du Sud selon les conditions imposées par la Société des Nations en 1920. Le Premier-ministre yougoslave, Mgr Anton Korosec, lui-même slovène, a été le fer de lance de cette initiative et s'est lui même rapproché du chancelier fédéral autrichien, Mgr Ignaz Seipel, qui a fini par consentir à la poursuite de cette action en échange d'accords économiques annexes à l'avantage de l'Autriche. Les deux hommes, rapprochés par la foi, tous deux prêtres catholiques et sous l'autorité du Saint-Siège qui avait resserré ses liens avec Korosec l'année précédente lors des négociations puis de la signature du Concordat, sont finalement tombés sur un accord et le référendum a pu se tenir le 11 août 1928.

Les mois précédents, une intense activité propagandiste des deux côtés s'est tenue dans la région dans les territoires concernés par le vote. Les autorités yougoslaves ont notamment appuyé sur la violation par l'Autriche, pendant la décennie des années 1920, des droits des minorités slovènes, comme avec la fermeture de toutes les écoles slovènes, en dépit de ce à quoi le gouvernement autrichien s'était engagé lors du premier scrutin. La fraternité entre les slovènes et les germanophones de la région anciennement louée par les Autrichiens en 1920 se perçoit de plus en plus mal, en admettant qu'elle ai déjà existé. De même, le chaos économique yougoslave imaginé à l'époque par les Autrichiens ne s'est pas produit, et force est de constater que les conditions de vie des Slovènes sous l'autorité du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes ne sont pas inférieures à celles des Slovènes de Carinthie. Ce fut également l'occasion d'exalter tant l'unité slave du sud que l'unité slovène.

A l'issue du scrutin organisé selon des exigences strictement respectées par les deux parties, 65% des électeurs se sont prononcés en faveur de l'union avec la monarchie yougoslave, quand 35% auraient préféré le maintien dans l'Autriche. Les résultats du référendum furent accueillis chaleureusement par des scènes de liesse tant en Carinthie, qu'à Ljubljana et dans toute la Slovénie. Par conséquent, la région rejoint le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes qui agrandit en conséquence ses frontières dans les Alpes orientales ou, plus précisément, les Karawanke. Stratégiquement, les Slaves du sud prennent possession du Col de Loibl, plus important passage entre la Slovénie et l'Autriche via Klagenfurt.

Spoiler:

La situation administrative du pays a donc dû être actualisée avec cet agrandissement territorial. L'oblast de Koroska (Carinthie) a été établi sur ces nouveaux territoires, avec comme capitale Borovlje (Ferlach) deuxième ville de l'oblast avec une population d'environ 6500 habitants (la première ville, Volkermarkt (Velikovec), a voté majoritairement en faveur du maintien dans l'Autriche, étant à 73% allemande). Avec la création de ce nouvel oblast, les Slovènes obtiennent 3 nouveaux sénateurs, en accord avec la Constitution de 1921, ce qui renforce leur poids dans les institutions nationale. Cette disposition constitutionnelle imposant 3 sénateurs par oblast montre toute son efficacité et son intérêt stratégique imaginé par les constituants de l'époque, car elle oblige les nationalistes à ne pas trop se prononcer pour la création de grandes banovinas fédérales réunissant plusieurs oblasts de même ethnie, car cela nuirait à leur représentation politique au sein du Sénat.

Parallèlement et en conséquence de cette évolution territoriale, un traité a été signé avec la République autrichienne permettant, que lors des couronnements des Rois des Serbes, Croates et Slovènes, que la Chaise du Duc et que la Pierre du Prince qui sont des symboles nationaux du pouvoir royal slovène, soient temporairement transférés à Belgrade pour les festivités avant de rentrer en Carinthie autrichienne où elles sont actuellement détenues. Il y a ici la volonté par les autorités de renforcer le caractère tri-ethnique de l'État, en intégrant des symboles forts des identités croates et slovènes au sein du décorum étatique et royal. Par exemple, un décret royal récemment signé a institué un nouveau cérémonial pour les intronisations des futurs Rois des Serbes, Croates et Slovènes, consistant en une cérémonie laïque dans la salle de bal du Novi dvor, néanmoins en présence d'évêques catholiques et orthodoxes (et de représentants de l'islam yougoslave), avec de la couronne modifiée posée sur un coussin, le roi étant debout devant la Chaise du Duc, prêtant serment sur la Constitution posée du la Pierre du Prince. Comme dit précédemment, la couronne sera modifiée. La couronne des Karageorgévitch, créée en 1904 pour le couronnement du roi Pierre Ier de Serbie, intégrera désormais les 4 croix latérales de la couronne de Zvonimir, symbole national croate, et verra les armoiries qui y sont apposées modifiées, pour être conformes à la réalité héraldique du jeune état yougoslave où les armoiries serbes prennent autant de place que les armes slovènes et croates. Dans cette même idée de renforcer le caractère tri-ethniques de l'État, le Roi n'hésite pas à se rendre aux quatre coins du royaume, comme dans sa résidence du Lac de Bled dans les Alpes slovènes où il a ses habitudes, et a nommé ses deux fils cadets Tomislav et Andrej, respectivement prénoms traditionnels croate et slovène.

Ces récents développements ont contribué au succès retentissant des célébrations fêtant la première décennie de l'union des Serbes, Croates et Slovènes au sein du même royaume, organisées le 1er décembre 1928, scellant un peu plus l'unité slave du sud, encore considérée comme chancelante il y a quelques années. Néanmoins, le gouvernement Korosec et ses réalisations ne sont pas louées par tous, si les indépendantistes croates qui ont néanmoins perdu du terrain campent sur leurs positions, on assiste aussi au développement d'un extrémisme serbe ne souhaitant pas partager le pouvoir avec les Croates et les Slovènes, autour des éléments les plus à droite du Parti populaire indépendant de par Veljimir Vukicevic, comme Bogoljub Jevtic, ainsi que du courant démocrate de Vojislav Marinkovic et Kosta Kumanudi. La signature du Concordat avec le Saint-Siège a quelque peu mis le feu aux poudres et a rapproché l'Église orthodoxe serbe des convictions politiques d'extrême-droite. En plus, ce courant semble assez proche de l'armée, majoritairement serbe, et notamment de l'organisation de la Main blanche dirigée par le général Petar Zivkovic, commandant de la garde royale. Le Roi, quant à lui, se situe entre ces deux mouvements. S'il est plus "yougoslave" que "grand serbe", et consent au fonctionnement démocratique et parlementaire de l'État tant que la gouvernance est efficace, ce n'est un secret pour personne qu'il n'hésitera pas à emprunter la dangereuse voie de l'autoritarisme avec le soutien de l'armée s'il estime que c'est l'unique solution pour sortir le pays d'un marasme dans lequel il ne se trouve actuellement pas.

En matière économique, au cours de ces deux années, a été fondée FOMU (Fabrika Oruzja i Municije Uzice), fabricant de munitions et de composants de chargement manuel , basé à Uzice , en Serbie. La fondation de cette usine a été agréablement accueillir par le pouvoir qui a à coeur le renforcement du tissue industriel national. Comme prévu pour toutes les activités industrielles en général, FOMU bénéficiera de subventions étatiques et d'autres aides diverses pour encourager son développement économique. Aussi, la signature des accords sur les dettes de guerre ont permis d'ouvrir le gouvernement yougoslave a la perspective de nouveaux financements qui vont permettre de stimuler l'économie en injectant les fonds nécessaires dans un marché national qui en a cruellement besoin. Notamment, le prêt Blair (Blair loan), provenant de deux banques américaines, négocié au début de la décennie et représentant un total de 100 millions de dollars qui vont pouvoir transiter vers la Yougoslavie de manière plus soutenue, va permettre en premier lieu pour l'amélioration des infrastructures ferroviaires, particulièrement sur la côte adriatique.

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Mer 10 Juin - 22:26
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BILANS ECONOMIQUES.


Rappel : Seuls les joueurs ayant centralisés leurs posts dans leur Fiche-Nation ont le droit à un Bilan Économique. Pour les autres, vous avez jusqu'à la fin de la semaine pour le faire si vous voulez un point sur votre économie sinon, vous devez attendre les prochains.

BILAN ECONOMIQUE : ROYAUME DES SERBES, CROATES ET SLOVENES.
Les Observateurs ont qualifiés la période comme étant la décennie d'or. Ce surnom, la Yougoslavie ne l'a pas volée et continue d'en porter fièrement la couronne. L'installation de familles serbes là où une épuration ethnique a eu lieu est un succès. Loin de faire l'unanimité dans la communauté internationale, il faut malgré tout reconnaître l'utilité de la chose. Les serbes sont des travailleurs et les exonérations fiscales que le gouvernement leur a offert conforte cette idée.
Outre cela, le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes enrichie ses compétences grâce à ses industries dans l'aéronautique et dans l'armement militaire, secteurs très lucratif pour le pays qui profite de rentrée d'argent et de développement intellectuel.
S'il n'y a cependant pas de hausse de la croissance, il n'y en a pas de baisse. En effet, le Jeudi Noir n'était qu'un jeudi radieux en Yougoslavie mais jusqu'à quand?

+7.5% de croissance éco.
BILAN ECONOMIQUE : REPUBLIQUE FEDERALE D'AMERIQUE CENTRALE.
La RFAC continu de développer ses institutions et de fédérer de plus en plus d'états autour d'elle. Lors du dernier bilan, les observateurs étaient très confiants déjà sur les capacités du pays à devenir un acteur mondial pour les décennies à venir et tout au pire, pour le siècle prochain.
Ses réformes sociales et économiques ont très largement épongé la crise économique subit de plein fouet sur le continent depuis Wall Street. Le développement de son marché intérieur ne fait que sentir un léger vent frais sur les bras armés de ce jeune pays. Une hausse presque insignifiante du chômage tend déjà à se résorber pendant que certains citoyens du pays profites, sans craintes, de leurs congés payés.

+7,5% de croissance éco.
BILAN ECONOMIQUE : ROYAUME D'ITALIE.
L'avènement des Républicains est l'avènement du modernisme en Italie. Bien évidemment, cette phrase est à nuancée. L'Italie n'était pas un pays oublié du fin fond du monde et pouvait déjà compter sur son appareil industriel du Nord même si très limité.
Cependant, le plus gros des efforts menés en Italie débutent enfin. Les mesures visant à protéger et moderniser les exploitations agricoles sont un succès. Les céréales italiennes sont compétitives sur le marché intérieur et extérieur. L'Italie peut se réjouir de sa capacité à exporter.
Ces exportations vont d'ailleurs en priorité vers les colonies qu'elle modernise aussi. Même si la Somalie jouie de sa propre économie agricole, la Lybie est un désert aride sur la majorité de son territoire et il faut nourrir ses populations, pacifiées par la clémence du Régime envers leurs culture et leurs croyances.
Les prêts garantis par l'Etat pour la relance industrielle sont extrêmement bénéfique pour tout le monde et d'une redoutable efficacité. En outre, on note une amélioration de 5% de la croissance économique rien qu'en quelques années et ce parce que l'Italie s'est enfin réveillée, à l'instar d'autres pays du monde civilisé. Ce n'est que le début d'une période de réjouissance pour la jeune République, si temps est qu'elle ne soit pas perturbée par les répercussions de l'effondrement de la bourse de New York et de la bourse agricole de Chicago. L'avenir nous le dira.

+4,5% de croissance éco.
BILAN ECONOMIQUE : ETATS-UNIS D'AMERIQUE.
Pas ça, pas ça, pas comme ça! ont criés les observateurs internationaux face au Krach de 1929 et l'effondrement de l'indice du Dow Jones. Le pays connaissait sa plus fulgurante croissance depuis des décennies grâce à la Grande Guerre et les intérêts perçus par les pays européens lors de la reconstruction d'après guerre. Cette situation créa une bulle où les capitaux allaient vers la bourse et non vers les entreprises qui ne croassaient pas autant que leurs actions. L'inévitable arriva et le château de carte s'effondra.
Fort heureusement, le très populaire président Hoover a très vite réagit et ce, en calmant ses propres idéaux de Laissez-Faire. Un timide dirigisme à permit de sauver les meubles et permettre d'écoper une partie de l'eau qui commençait à noyer le pays. La croissance, devenue la plus faible du Monde, a pu se poursuivre mais jusqu'à quand et pour combien de temps?

+2,5% de croissance éco.
BILAN ECONOMIQUE : EMPIRE DE CHINE.
Tout comme la RFAC, l'Empire de Chine n'a pas attendue 1929 pour réguler son économie qui commençait, elle aussi, a entrée dans une bulle similaire à celle des Etats-Unis.
Le pays à continuer d'aligner les billets en profitant de nombreux traités l'avantageant, tantôt de commerce pur et simple, tantôt de recolonisation de certains territoires. Notamment la Mandchourie qui s'est vu être totalement récupérer économiquement parlant. Le Traité de Beijing a également permit de mettre un terme aux Traités Inégaux, terminant de fédérer la population au PPC.
Sa devise à totalement surpassé le Yen qui s'est effondré avec les événements survenus pendant la décennie passée. Cela dit, la Chine a également pu sentir un léger vent frais sur elle du fait du Krach boursier. Rien ne très effrayant, pour l'instant, mais l'ombre d'une panique boursière à commencée à planer à Shanghai mais s'est très vite dissipée.
Le gros bémol est que la Chine veut se développer trop vite et trop bien. Dans un sens elle y parvient mais c'est au détriment de son budget qui a triplé en moins de dix ans. Si pour l'instant cela peut être comblé par ces investissements et les revenus dégagés par des recettes fiscales en hausse alors même qu'aucun nouvel impôt existe, une véritable panique boursière due à une bulle économique pourrait ravager le pays et le ramener à son niveau d'avant 1921.

+ 8% de croissance eco.
BILAN ECONOMIQUE : DOMINION DU CANADA.
Le plus grand dominion du Commonwealth britannique a profité de l'avènement du Lyon pour se voir gratifier de bienheureuses réformes libérales et sociales.
Les prêts aux industriels pour poursuivre leur modernisation et répondre aux théories du Fordisme et du keynésianisme sont les bienvenus.
Là aussi, les prêts pour les agriculteurs sont les bienvenus.
Les réformes sociales aussi, même si cela nécessite un budget fédéral et provincial revu à la hausse.
Cependant! La majorité des échanges commerciaux du Canada se font avec les Etats-Unis et le lendemain même du Jeudi Noir, c'est la bourse de Toronto qui a été sévèrement frappée. Le Canada dépend entièrement des actions économiques de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis et cela peut être un jeu dangereux si le pays ne développe pas mieux ses capitaux à l'étranger. Même si, le Canada s'engage vers cette voie puisque le commerce avec l'Amérique Centrale et la Chine sont de mise.
Cela étant, espérons qu'Ottawa ne va pas perdre ses moyens et que le libéralisme du Lyon soit la bonne route à suivre.

+ 6% de croissance eco.
BILAN ECONOMIQUE : REPUBLIQUE DES HELLENES.
La Grèce stabilisée, la monarchie déchue, le pays s'ouvre enfin aux voies de la reconstruction et de l'industrialisation. Ses possessions du début de la décennie précédentes sur l'Empire Ottoman ont fait en sorte qu'aujourd'hui, le pays à put -relativement- facilement éponger une crise économique digne d'un lendemain de Grande Guerre.
Les réformes socio-économiques sont accueillies avec un enthousiasme : en effet, elles permettent une relance rapide et garantisse l'amélioration de la vie des grecs. Cela étant, la Grèce est encore loin, très loin, de devenir un pays moderne et puissant. L'armement grec dépend de ses importations étrangères et les conditions de vies en milieux ruraux sont assez préoccupants pour l'époque et le continent.
Heureusement que la coopération Balkanique permet à la Grèce de fait figure de bon élève même si le premier de la classe est et demeure le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.

+ 3,5% de croissance eco.
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Sasmael
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Mar 16 Juin - 19:40
United States of America




Mafia

Le plan de sécurité marche mais rencontre des déboires et des difficultés. Hoover est un homme impatient mais combatif et à ce titre, il compte en finir coûte que coûte avec ces gagngsters.
Alors le plan proposé par le FBI directement avec le président est le suivant:
-Noyautage des organisations mafieuses et destruction de celle-ci notamment à propos des bars clandestins
-Renforcement des patrouilles de police dans les quartiers à risques
-Fin de la prohibition afin de ruiner les bars clandestins

Le plan est mis en place à la rentrée 1931 et le FBI sait tout simplement une chose; Il faut désormais des résultats concrets et ne plus s'abstenir à récolter des petits poissons. En effet, le président menace de plus en plus certaines têtes de sauter.

Commande internationale

Les USA fabriquent pour la Chine l'équivalent d'une flotte navale et fourni un porte-avion, 2 cuirassés, 5 croiseurs, 20 destroyers et 15 sous-marins à la Chine.
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