Guerre et Paix
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SirLocke
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Mer 8 Avr - 12:20
[FICHE] République des Hellènes  Kingdo10


Royaume de Grèce




Economie :

- Système économique : capitalisme dirigé
- Industrie civile : 20.
- Industrie militaire : 7.
- Dette : 19 or.

Forces armées :

- Armée : 19 divisions d’infanterie type 1920, 3 divisions de cavalerie hippomobile (obsolètes).
- Attachements divisionnaires : 4 brigades alpines, 1 brigade d'artillerie.
- Flotte : 1 escadre pré-dreadnought, 3 escadres légères.
- Aviation : Aucune.

à mettre à jour

Modificateurs :

- Constantin contre Venizélos (-2 pour les libéraux si au pouvoir et par tour et +2 pour les conservateurs, -2 pour les conservateurs si au pouvoir et par tour et +2 pour les libéraux) : 3 ans restant (révocable via le RP).
- En avant, pour la Megali Idea (+0,5 d'organisation par division) : 1 an et demi restant.
- Mobilisation : Démobilisation
- Lassitude de guerre : 40%.

à mettre à jour


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Dernière édition par SirLocke le Sam 30 Mai - 1:42, édité 3 fois
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Jeu 9 Avr - 16:08
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Royaume de Grèce

Un sombre incident
Un matin assez clair de janvier, Alexandre alors roi des Hellènes, se remettait d’une soirée mondaine pour fêter comme il se doit la nouvelle année resplendissante qui se préparaient pour la grèce. Se promenant dans les jardins de Tatoï son berger allemand en promenade, il profitait de l’air frais et pur que lui procurait cette balade lorsqu’un des singes domestiques qui vivaient libres dans le parc commencèrent à attaquer le chien qui courait non loin. Se défendant brièvement, le chien qui n’était pas dressé pour attaquer mais pour servir de compagnie au souverain vint vite se réfugier prêt d’Alexandre. Ce dernier, habitué aux singes du parc, tenta de séparer les deux animaux mais le macaque vint le mordre légèrement au bras. Alertés par le cri de douleur, deux gardes en ronde mirent fin à la scène ubuesque qui se déroulaient à Tatoï en abattant les singes. Le roi, qui ne souffre d’aucune séquelles, à été vite rétabli et la blessure correctement soignée. Cet évènement inhabituel et décrit ironiquement par la presse grecque comme “La menace du singe tueur” aura pour principal effet la disparition de nombreuses espèces jugées dangereuses du parc.


Revendications grecques, la mise en oeuvre de la grande idée.

Alors que la guerre est finie depuis plus d’un an déjà, les combats en Asie mineure n’ont pas cessé pour autant. Soutenu par les britanniques qui couvraient déjà depuis longtemps la côte ottomane, plusieurs milliers d’hommes sont venus renforcer les divisions déjà présentes dans Smyrne et son arrière-pays. Parallèlement, Elefthérios Venizélos alors chef du gouvernement, ordonne en approbation avec la majorité un avancée plus conséquente en thrace Orientale. Ainsi, les hommes déjà aux frontières sont renforcés par plusieurs divisions, et les armées se mettent en marche, tantôt vers Kesan, tantôt vers Usunköprü. Cet acte, qualifié par le gouvernement de “Réalisation concrète de la Grande Idée, qui consiste à reprendre aux Ottomans vaincus ce qui revient de droit au peuple grec, et d’assurer aux population grecques sur les territoires ottomans une sécurité et un avenir au sein du royaume de Grèce”, affirme à l’international la détermination grecque face à l’ennemi, et vient renforcer un sentiment nationaliste grandissant. Plusieurs personnalité influente estiment déjà que ces actions ne sont que les prémices d’une grande politique d’expansion, et qu’elle soit jugée bénéfique ou néfaste les faits sont là : Le royaume de Grèce fait partie des Vainqueurs, et il entend bien réclamer ce qui lui est dû.


[FICHE] République des Hellènes  Greek_10
Soldats grecs combattant en Thrace Orientale.

[FICHE] République des Hellènes  Grzoce10
Schéma des offensives prévues par le gouvernement, en Thrace orientale et dans l'arrière-pays de Smyrne

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Mar 14 Avr - 14:36
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ROYAUME DE GRECE

[FICHE] République des Hellènes  Soldat12

Soldats grecs avant l'assaut sur Canakkale


Guerre Gréco-Turque : La campagne éclair :

Alors que le gouvernement ne mettais que peu de confiance dans les dires de l’état-major qui promettait une campagne rapide de “quelque mois” ( ça vous rappelle rien ? :rire:), ce dernier était au contraire assez sur de la supériorité numérique, technologique et stratégique du royaume. Les vaillantes divisions qui avaient déjà longuement lutté dans la Der des Der, s’étaient aguerris et étaient surtout prêts à en découdre avec les jeunes-turcs, qui se permettaient de massacrer les Turcs ou même les Arméniens, une purification ethnique comme ils l’appelaient. Avec l’aval de l’Entente, et sous couvert de la Navy, 8 divisions avaient avant même le début des hostilités débarqué à Smyrne, et pris le contrôle de l’arrière-pays. Ainsi lorsque que l’état-major décréta le début réel du conflit, les forces sur le côte égéenne ainsi que 4 divisions qui avaient traversé le Bosphore depuis la Thrace pour arriver à Izmit se tenaient prêtes à lancer l’attaque, avant même la mobilisation des forces d'Atatürk. Les premiers assaut furent lancés par le général Geórgios Hatzanéstis, et Plusieurs régions furent conquises très rapidement, à l’image de Bursa. Les unités censées marquer la jonction se retrouvèrent cependant toujours séparés, le 1er corps d’armée devant rebrousser chemin pour neutraliser un corps ennemie encerclé à Canakkale. Pendant ce temps, des renforts débarquaient systématiquement des ports contrôlés de Smyrne et de Pergame, permettant aux grecs d’avoir un soutient constant et un ravitaillement des plus efficaces, choses essentielle au vu de la vitesse à laquelle s’étirait le front.

La deuxième phase de cette guerre fut la contre-attaque turque qui se voulait être violente et rapide. Ces derniers qui avaient prévus d’encercler Smyrne avant les mouvements grecs s’étaient retrouvés pris au dépourvu par la vitesse d’actions de nos armées et les attaques désordonnées se confrontèrent au mur infranchissable de nos fières divisions menées par le vétéran de la Grande guerre, Leonídas Paraskevópoulos. Sortant de leurs positions pour affronter dans une dernière charge désespérée les lignes de défenses établies, les turcs tombaient un à un face aux balles et au barbelés helléniques, et les assaut sur Smyrne et sur Bursa se soldèrent par un cuisant échec qui ouvrit cependant les yeux au gouvernement sur la faiblesse de certains défenses, envoyant plusieurs divisions en renforts.

La troisième et dernière phase fut elle aussi rapide que les précédentes. Appuyés de l’aide française et anglaise, Les divisions toujours stationnées en réserve à Smyrne profitèrent du rassemblement de la 1ère armée à Elkisehir pour lancer une offensive sur un front assez long, et pour marquer une jonction réussie avec les alliés à Afyon et Konya. Remontant alors vers Ankara, l’assaut final sur des nationalistes turcs épuisés et désorganisées fut une promenade de santé pour les forces coalisées qui prirent la ville en un claquement de doigt. Si le gouvernement turcs n’était pas présent dans la ville, il était désormais évident que le parti jeune-turc n’avait plus aucun poids, et que les négociations sur la répartition des territoires serait facilitée.


[FICHE] République des Hellènes  Zovacu10

Évacuation sanitaire de Nikolaos Akhileùs, après que ce dernier vienne de sauver son régiment.

Répercutions de la victoire :

Félicitant l’état-major ainsi que l’ensemble des forces armées de cette victoire, Elefthérios Venizélos ainsi que le roi lui-même se sont rendu en Anatolie pour rencontrer les divisions qui ont permis de sauver les populations opprimées, décernant au passage une série de croix de guerre aux plus valeureux des combattants. Un homme, un certain Nikolaos Akhileùs, fut notamment élevé au rang de héros de la nation. Ayant au péril de sa vie lancé un assaut quasi suicidaire pour sauver son régiment d’une embuscade, Venizélos le félicita en personne, le faisant après un discours prononcé au pied d’une des églises de Smyrne commandeur de l’odre de Georges 1er, pour ses services accompli pour le pays et pour ses concitoyens au péril de sa vie. L’éloge de ses combattants de la liberté est d’hors et déjà orchestrée dans bon nombre de médias grecs, et les gouvernement minimise les dégâts qu’aurait pu avoir cette guerre en glorifiant à nouveau l’accomplissant presque total de la Grande Idée, qui unit déjà les grecs depuis bien longtemps et permet de détourner l’opinion publique de choses qui fâche, comme par exemple les nombreux morts de cette campagne en Anatolie.

De plus, le chef du gouvernement annonce d'ors et déjà une occupation militaire de territoire anatoliens, bien qu’il ne fassent pas partie des régions revendiqués par le royaume, pour maintenir une stabilité et surtout éviter une contre-offensive turque une fois la démobilisation accomplie. Ainsi, en plus de toute la côte Égéenne ou des bases définitives sont établies, l’armée grecque prend possession de plusieurs zones et s’y établit, notamment à Ankara, et le long de la percée comme à Eskisehir, Pergame, Bursa ou Canakkale. Ces mesures de dissuasions sont bien sûr faites dans le seul but de préserver la paix et l’état-major assure que les population occupées ne craignent rien de la part des grecs. Pour montrer l’exemple tant aux soldats qu’aux civils, plusieurs soldats grecs accusés de viols ont déjà été pendus.

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Jeu 16 Avr - 23:26
ROYAUME DE GRECE

[FICHE] République des Hellènes  Kingdo13

“La guerre est le pire démon des hommes, mais la guerre reste aussi le moyen le plus rapide d’obtenir la paix et le bonheur de ses derniers. Par conséquent, qui veut une paix doit d’abord accepter de se préparer à une guerre” - Nikólaos Plastíras, général grec.

[FICHE] République des Hellènes  Lausan10

Représentants des différentes nations concernées par le traité de partage de l'empire ottoman, Sèvres, 1920

Sèvres, où le traité qui parlait aux grecs.

La fin de la campagne turque déjà nommée la “guerre éclair” par beaucoup, signait la fin de l'hégémonie de l’empire ottoman dans la région, la dernière grande victoire que les grecs attendaient. Véritable symbole du renversement de la balance des pouvoirs dans le monde, et signe évident que la Grande Guerre avait renversé non pas deux mais bien trois empires qui sombraient d’ors et déjà dans l’oubli, la défaite du gouvernement jeune-turc par les armées d’Alexandre avait permis d’affermir les négociations entre les puissances à Sèvres. Ainsi, en accord avec ses deux alliés grecs, toutes les revendications et conditions de Venizélos furent tout simplement acceptées par un Sultan dépité et impuissant. C’était le début du renouveau pour le royaume de Grèce, la réalisation presque globale de la Megali Idea. Les terres s'étendant de Pergame à Didam, passant par Smyrne et son agglomération étaient désormais libres du joug Ottoman, et les populations vivant sur ces dernières enfin rattachées à leur pays d’origine, la Grèce. Mais surtout, de ce traité le premier ministre avait obtenu le joyaux du défunt empire, la ville des miracles, la pépite qui avait traversé les siècles, Constantinople. Partout dans les rues on célébrait la victoire, la paix, partout on fêtait et glorifiait le courage et le talent des armées nationales, et la délégation qui avait signée le traité revenait donc acclamée par le peuple, et félicitée par le souverain qui s’adressa à la population lors d’un discours plein d’espoir pour l’avenir, mais surtout plein de fierté pour le peuple, et heureux de voir enfin presque réalisé un rêve d’unité. Il précisait en outre que si la démobilisation était entamée partiellement, plusieurs dizaines de milliers d’hommes restaient mobilisés dans les régions les plus sensibles, à la frontière gréco-turque, sur les régions occupés ou encore en Epire. Enfin, et pour garder le climax d’une révélation joyeuse, sa majesté Alexandre 1er déclara le sourire aux lèvres que les négociations avec le premier ministre britannique s’étaient vue couronnées de succès, et que l’île de Chypre, hormis Larnaca et sa périphérie qui deviendraient territoire britannique à durée indéterminée, serait totalement rétrocédée au royaume, au plus grand bonheur de la population locale.
TRAITE DE SÈVRES


Le présent traité, supervisé par la SDN, sera chargé d'acter les différentes décisions prises pour statuer sur l'avenir du territoire que composais l'Empire Ottoman, désormais remplacé par les autoproclamés Républicains Turcs dirigés par Atatürk. Les parties présentes lors des négociations ainsi que lors de la signature sont le Calife Ottoman, le Président des Etats-Unis d'Amérique, le Premier Ministre Grec, le Premier Ministre Britannique, le Président du conseil Français Ainsi que des représentants des populations Arméniennes et Kurdes.

Article premier Au royaume de Grèce, principal combattant contre les forces illégales turques, seront attribués les territoires suivants : Constantinople, la Thrace Orientale, la Région d'Izmit, Les villes de la côte Égéenne et leurs arrière-pays s'étendant de Constantinople à Didim, Ainsi que la totalité des îles précédemment soumises à L'Empire Ottoman.

Article Second La République Française étendra son protectorat jusqu'à Bodrum à l'est, dans une portion congrue avec le royaume de Grèce et ce afin d'assurer la sécurité et la prospérité de toutes les ethnies en cohabitation. Sa Zone d'influence s'étendant jusqu'à Konya et la rive nord du Lac Tüz à l'ouest de ce dernier.

Article troisième Au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande seront attribués les protectorats sur la Palestine, la Jordanie et l'Irak-Koweït.

Article quatrième La région pontique telle que délimitée par la carte ci-dessous se verra attribuée d'un mandat grec de la SDN et cela pour une durée de 15 ans, après quoi un référendum statuera de la décision populaire quant à quelle pays cette dernière voudra être rattachée, ou si elle veut obtenir son indépendance en tant qu'état autonome. Seront exclus de ce mandat le port et la ville de Hopa Ainsi que son agglomération qui seront attribués à la république d'Arménie pour lui permettre un accès à la mer Noire.

Article cinquième Des forces d'occupations Grecques seront mises en place sur une partie des territoires conquis lors de la campagne de 1920, et ce affin d'assurer la sécurité générale et la pérennité du traité sur le long terme.

Article sixième L'Arménie se verra attribuée  le territoire qui lui revient au sud du Protectorat du Pont, qui devrait être légitimement assumé par la Grèce, cette Arménie bénéficiant d'un accès à la mer.

Article septième Entre l'Arménie et la frontière du protectorat français, un Kurdistan indépendant jusqu'au rives sud du Lac de Van sera

En bas du traité son apposés les signatures suivantes :
Sa majesté Alexandre 1er, souverain du Royaume de Grèce
Elefthérios Venizélos, Premier Ministre du Royaume de Grèce
Alexandre Millerand, Président du Conseil
Sa Majesté George V de Windsor, Roi du Royaume-Uni et empereur des Indes
Sir David Lloyd George, premier ministre du Royaume-Uni
Représentant à la SDN du peuple Arménien
Représentant à la SDN du peuple Kurde
Calife Mehmed VI, souverain de l'empire ottoman.


Les Réformes “Constantinople”

L’heure était donc après ces nombreux événements, à la réorganisation totale du territoire. La première et surement la plus symbolique de ses mesures fut surement le déplacement de la capitale et des institutions du pays d’Athènes à Constantinople. Si la ville de la démocratie gardait tout de même quelques ministères ainsi que le siège de l’état-major, un tout nouveau bâtiment dans un style architectural proche des temples antiques, c’est véritablement la capitale historique qui devint le siège du pouvoir, pourvue du parlement, de la résidence royale principale et de bien d’autres sièges du pouvoir grec.

Ensuite, il fallait remuer toute cette bureaucratie lente et inefficace qui grangénait à petit feu l’état. Supprimer des postes inutiles à certains endroits pour les créer autre par, réaffecter des services entiers à des tâches urgentes comme donner la priorité à l’emploi. Sur une note purement administrative, le pays fut réorganisé en plusieurs régions, elle-même divisées en comtés. L’implantation sur les nouvelles terres à gouverner fut immédiate et coordonnée directement par les services concernées pour laisser une plus grande liberté d’action et une rapidité d'exécution. Ces réformes laissèrent au gouvernement un vide de dépenses qu ce dernier pu puiser des dépenses publiques pour se concentrer sur le remboursement rapide de la dette qu’il ne fallait pas augmenter. Malgré une légère discorde politique entre libéraux et conservateurs, la nécessité de relancer le pays et d’intégrer de la meilleure manière les nouveaux territoire neutralisa pourtant les clivages.

Enfin, la dernière grande réforme Constantinople fut la réhabilitation et la réinsertion dans la société de nombre de soldats, rescapés de guerre ou bien veuves.  Un fond d’aide sociale fut très vite mobilisé, et une série de mesures avantageuses pour nombre d’entre eux mise en place. le gouvernement espérait par cette mesure à la fois orienter les nombreuses nouvelles têtes vers les secteurs clés, mais aussi relancer une économie qui stagnait depuis le début de la guerre.

[FICHE] République des Hellènes  Divisi11

Carte des 16 divisions administratives du pays


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Mar 21 Avr - 0:49
ROYAUME DE GRECE
Janvier-Février-Mars 1921

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Élections de 1920 (en retard sorry ) :

Alors que la guerre venait à peine de se terminer, et que le gouvernement Venizélos entamait réforme sur réforme, les élections législatives de 1920 montraient le bout de leurs nez. Organisés le douze novembre, ces derniers opposaient un front uni composé majoritairement de royalistes favorables au retour d’un Constantin jugé comme germanophile et peu aimé du peuple, et le parti libéral mené par Venizélos. Profitant de sa côte de popularité et de ses récents succès qui l'amenait à l'apogée de ses succès diplomatiques, militaires et économiques, il ne fit qu’une brève campagne marquée par ses visites de Constantinople où flottaient les drapeaux grecs, ou encore Smyrne où il toucha un nouvel électorat. Tous ces facteurs combinés amenèrent donc à des résultat plus qu’attendus : une victoire éclatante des libéraux sur les conservateurs, avec 251 sièges pour Venizélos et ses alliés contre seulement 118 pour l’opposition, ce qui permet donc au premier ministre et à son gouvernement de rester en place pour continuer toutes les réformes entamées.


[FICHE] République des Hellènes  Patria10
Patriarche Mélèce de Constantinople

Constantinople, le cas Orthodoxe

En Annexant Constantinople, la Grèce à également annexé le centre symbolique du pouvoir orthodoxe mondial. Si Venizélos avait déjà apporté son soutient de longue date à l’actuel patriarche, sa béatitude Mélèce IV, c’est cette fois ci ce dernier qui lui renvoie l’ascenseur, déclarant sa joie de voir la ville éternelle de nouveaux aux mains de son peuple millénaire. Afin d’affermir la position religieuse grecque et depuis les différents conflits qui apparaissent partout contre l’église orthodoxe comme en russie, ou dans les régions balkaniques ou les minorités orthodoxes doivent cotoyer des peuples musulmans, Mélèce réunit du 8 janvier au 5 février un congrès panorthodoxe à Constantinople afin de réformer le calendrier liturgique et de passer ainsi du calendrier julien (encore en usage actuellement pour les Églises russes et d'autres) au calendrier julien révisé, que le calendrier civil a adopté aussi. Constatant la pression bolchevique contre l’église Russe (bien que cette dernière tende à diminuer), il apporte un total soutien au patriarche Tikhon de Moscou, et se propose de mettre sous sa juridiction diverses églises Estoniennes ou Finlandaises, pour les protéger de la menace rouge.


Économiquement parlant, on se Khalass

Les toutes nouvelles régions grecques sont une aubaine pour le gouvernement : des centaines de milliers de nouvelles bonnes âmes et des territoires parmi les plus florissants du défunt empire prêtes à renforcer l’économie. Encore fallait il faire repartir cette économie, par divers moyens. Le retour des hommes au foyer était une des ses solutions. La démobilisation se mit en oeuvre. On ne garde dans l’armée grecque que 8 divisions ainsi que les différentes brigades réparties en 2 corps d’armées, soit un total pour l'armée grecque de 95 000 hommes. Outre l’occupation du territoire Anatolien, ces troupes ainsi que la flotte serviraient surtout à la sécurité du territoire, et des intérêts grecs. Deuxième problème, il fallait stabiliser lesdits territoires, et asseoir l’autorité de Constantinople. Une partie non négligeable du budget hellène fut donc allouée à une commission ministérielle nommée “Commission pour la Reconstruction et la Réinsertion”. Il fallait reconstruire un pays sur les cendres, et c’est cette commission qui s’en chargerait. Des fonds pour la rénovation de bâtiments au soutien financier des anciens combattants en passant par des investissements sur certains secteurs clés. Enfin, c’est également la joie pour les investisseurs privés, pour la plupart étrangers, qui sont invités à avoir confiance en la Grèce pour leurs IDE (C’est d’ailleurs bien souvent les britanniques qui s’en charge). Les libéraux veulent à nouveau faire du pays un leader économique des Balkans, et ils mettent tout en oeuvre pour ce faire.
Enfin, depuis ses récents échanges avec des diplomates britanniques, Venizélos réitère ses actions quant au remboursement prochain de la dette, au travers de différents nouveaux impôts qui viennent en remplacer d’autres inutiles, et certaines réductions d’impôts s’effectuent dans tout le pays.



[FICHE] République des Hellènes  260px-10
Ministre des affaires étrangères, Niolaos Politis

Enfin, c’est la volonté nationaliste grecque qui poussera Alexandre 1er à demander à son gouvernement de s’occuper du cas Nord-Épirote, poussant ce dernier à lancer un ultimatum. Jugeant la demande trop importante, et surtout face à la pression internationale, Venizélos viendra encore une fois se positionner en leader inopiné, en proposant au pays un accord préalablement négocié avec l’Italie et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes contenant :
- Le Royaume des Serbes,Croates et Slovènes, la Grèce et l'Italie garantissent l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Principauté d'Albanie,
- La Principauté d'Albanie s'engage à respecter les droits des minorités grecques présentes sur son territoire.
Cet accord qui contient au final la plupart des volontés d’Alexandre quant à la protection des minorités grecques albanaises, donnera lieu au traité de Podgorica, signé par le ministre grec des affaire étrangères Nikolaos Politis.

[FICHE] République des Hellènes  Armoir20


Dernière édition par SirLocke le Sam 25 Avr - 14:30, édité 1 fois
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Sam 25 Avr - 1:12
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ROYAUME DE GRECE


La maladie rouge, en ces temps troublés et meurtris par nombre d’évènements, se répand comme la peste dans le monde. Des syndicalistes allemands aux bolchéviques russes, une pléthore de penseurs et leader locaux comme internationaux diffusent des idéaux de partage, de leaderisme étatique dans l’économie, et engage les ouvriers dans une lutte sociale néfaste pour nombre de pays, et malheureusement cela n’épargne pas le royaume de Grèce. La réputation du Parti Socialiste Travailliste Grec mais surtout l’habileté et l’éloquence d’Abraham Benaroya, alors leader du Parti, qui était présent dès les premières heures aux congrès internationaux, embête fortement les libéraux, et Venizélos bien décidé à écarter les radicaux de la scène politique, interdit le parti et les syndicats de travailleurs en Septembre 1921. Si ce dernier avait dans sa poche de nombreux socialiste qui s’étaient ralliés aux libéraux pendant la guerre, une grande vague de contestation naît alors dans le pays, et c’est toute une partie de la classe politique qui déclare et qui encourage une grève générale. Faisant face à de nombreuses manifestations, le gouvernement réagit de la pire des manières, et chasse les dirigeants politiques radicaux dans le pays pendants près de 6 semaines. Benaroya, mais également de nombreux autres leaders communistes comme Dimitratos, Ligdopoulos, Sideris, Arvanitis ou Kokkinos finissent arrêtés et emprisonnés dans le meilleur des cas, simplement sommairement exécutés dans la plupart des cas. Le pic de répression est atteint à Patras, bastion socialiste, ou une manifestation pour la libération de Lygdopoulos finit étouffée dans le sang par les forces de l’ordre qui dispersent sans mal la foule. Une vague de rébellion naît de l'incompétence libérale, et il va bien falloir trouver une explosion plus forte pour éteindre l'incendie qui risque de se propager en Grèce.


Cette explosion, cette aura de chance, elle sera apportée 5 jours plus tard par le gouvernement soviétique, sous la forme d’une demande toute particulière. Par un communiqué ouvert, cette dernière déclare en effet vouloir commencer par les détroits et via Constantinople, et proposer au Royaume de Grèce une liberté de commerce à taxes douanières fixes en contrepartie d’un reconnaissance mutuelle des frontières, ainsi que la reconnaissance de jure de l'Etat Pontique comme territoire grec. La deuxième aubaine de Venizélos vient elle directement du pont, ou les habitant eux-mêmes conjurent le premier ministre de rattacher au plus tôt le territoire à la nation mère. Conscient qu’accepter la demande grecque calmera un temps les mouvements syndicaux du pays et qu’annexer le pont reviendrait à ouvrir une frontière directe avec le plus grand état communiste du monde, C’est le roi Alexandre, qui lors d’une visite officielle, résoudra tous les problèmes. En coordination avec les envoyés soviétiques sur place, il acte par les conventions de Rize les accords commerciaux futurs entre les deux nations, et se déclare heureux de commercer avec Moscou. Dans un second temps, et devant une foule de Grecs Pontiques, il déclare le rattachement du protectorat à la nation des hellènes, suite à la demande directe du peuple et dans la volonté de respecter la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes et, par extension, à vouloir leurs rattachement. Les conventions de Rize sont donc définies ci-joints :
CONVENTIONS DE RIZE :

- La Russie Soviétique reconnaît les frontières du Royaumes de Grèce telles que définies le 23 novembre 1921.
- La Russie Soviétique reconnaît la légitimité de jure du Royaume de Grèce sur la région Grecque Pontique telle que définie par le protectorat actuel.
- Le Royaume de Grèce octroie un accès commercial à la Russie Soviétique aux détroits et à Constantinople, ou les taxes douanières s’appliquerons à égal valeure que les autres pays.
- Le Protectorat du Pont accordé par la SDN est révoqué, et les décisions prises le concernant sont déclarées nulles et non avenues.
- Suite à la demande populaire, la région Grecque Pontique telle que définie par le précédent Protectorat est, et ceux à partir du 23 novembre 1921, rattachée au Royaume de Grèce.

[FICHE] République des Hellènes  Alex10
Alexandre 1er, Roi des Hellènes


Le calme étant revenu dans le pays, Venizélos peut désormais s’attarder au développement des régions grecques excentrées par rapport à Constantinople. Les territoires anatoliens en particulier sont sujets à de grandes inégalités, et c’est le moment d’y remédier. En premier lieu, le gouvernement octroie à une entreprise de bâtiment privée le monopole sur 3 ans de la construction routière, de Gebze à Didim. Le développement des infrastructures de déplacement est en effet une priorité pour le gouvernement, et ce dernier met les bouchées doubles. Les infrastructures portuaires sont les deuxièmes concernées. Mal équipées et délaissées, elles sont pourtant le centre du pouvoir commercial et militaire du pays, et permettent d’asseoir l’autorité Grecque sur toute la Méditerranée orientale. Le ministre des transports Periklis Argyrópoulos démarre sur les chapeaux de roues avec le début de la rénovation du Pirée, de Thessalonique, de Smyrne et de Pergame. Cette amélioration des infrastructures se ressentira sur plusieurs points : La création de nombreux emplois sera conséquente pour l’état et devrait encore grandement améliorer la croissance économique du pays, mais également booster le commerce et les échange nationaux et internationaux, au plus grand bonheur des hellènes.

[FICHE] République des Hellènes  P_argy10
Periklis Argyrópoulos, Ministre Grec des Transports.

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Mar 12 Mai - 11:15
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ROYAUME DE GRECE


ACTE I - Le retour du déchu

Le royaume de Grèce, depuis la venue au pouvoir du grand Venizélos, s’est toujours porté à merveille et est aujourd’hui à son apogée, continuant de croître tant économiquement que militairement. Politiquement enfin, ses différents traités et liaisons avec les grandes puissances mondiales mais aussi et surtout avec les pays des balkans, ramenant une paix attendue dans la région, apportent donc au pays son heure de gloire, sa meilleure période pour réformer en profondeur l’état, et permettre d’évoluer vers le haut. Mais alors que plusieurs réformes maritimes étaient prévues pour agrandir les ports, rénover et agrandir la flotte militaire grecque proportionnellement à l’agrandissement du pays et d’autres projets bien plus grands encore, un fait vint bouleverser absolument tout l’équilibre du pays. Un seul homme : Constantin Ier, roi des hellènes déchu. Revenant accompagné d’une poignée de fidèles et d’une petite milice au port du pirée, il fit une entrée triomphante au travers des murailles de la grande Athènes, et sa marche auprès des citoyens dénota complètement avec la distance que mettait souvent Alexandre entre lui et ses sujets. La désormais célèbre “marche du déchu” et le grand discours au parthénon galvanisa les foules comme les fidèles. Le message était clair, les royalistes, les vrais, étaient de retour, et Constantin avait envoyé le message. Après ce retour haut en couleur, il s'installa lui et des proches conseillers dans le palais royal de Tatoï, abandonné par Alexandre quelques mois plus tôt pour Constantinople. Enfin, il fit la chose la plus évidente pour lui, mais qui ébranla le système. Il se déclara véritable souverain du pays, mais surtout, dans sa visions germanophile des choses, transforma sa couronne royale en couronne Impériale à la hauteur de l'état qu'il s'apprêtait à conquérir : L'empire Byzantin.


ACTE II - La confrontation des aigles

Venizélos était fou de rage. Il avait exclu ce tas de merde du pays, il avait redonné ses lettres de gloire à la Grèce et il fallait que ce trou du cul pompeux vienne remettre ses pattes là ou il ne fallait pas. Il avait sans tarder convoqué un conseil de crise avec ses généraux et ministres à Constantinople, et avait appris en pleine réunion qu’Alexandre, dans la continuité de son idée comme quoi il se contentait de garder le siège au chaud pour Constantin, se préparait à abdiquer en faveur de tonton. L’en empêchant au dernier moment, il se retint de la baffer violemment et se contenta de le consigner dans son palais. Si puissant qu’il était, le souverain n’était que symbolique et c’était le premier ministre qui dirigeait, qui tirait les ficelles, et la garde royale lui obéissait, peureuse d'éventuelles représailles. Après tout, c’était le gouvernement qui leurs versait la solde à la fin du mois, par le roi. Mais un coup de théâtre inattendu termina d’énerver pour de bon un Venizélos déjà en colère. Des royalistes grecs pénétrèrent dans le palais impérial au nez et à la barbe de la garde ( il faut dire qu’il faisaient partie de l’état-major) et sonnèrent à ces derniers de lui livrer le roi sur ordre de Venizélos. Une fois cette action coup de poing réalisée, c’est un Alexandre déterminé qui Abdiqua en faveur de Constantin, d’un libre arbitre cinglant, au yeux de tous. La nouvelle fit le tour du royaume, du monde, et le premier ministre, dans une positions fâcheuse, déclara l’état d’urgence, mais surtout se déclara président de la république provisoire de grande Grèce. Un mouvement inattendu qu’il justifiait par le fait que seul le peuple pourrait calmer un traître.

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Mer 13 Mai - 23:55
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RÉGION DES HELLÈNES

[FICHE] République des Hellènes  Guerre13

Répartition des territoires du feu Royaume de Grèce à l'aube de la guerre civile



ACTE III - Le Schisme National

Ralliant à tour de bras hommes politiques, généraux ou simples partisans, la période qui suivit les déclarations des deux têtes opposées de grèce fut qualifiée par les médias (à juste titre) de véritable cafouillage national. Ne pouvant conserver des morceaux de territoires éparpillés au travers de toute la Grèce par le biais des partisans, les deux camps qui se préparaient à la guerre furent obligés de délimiter des territoires limités autour desquelles rallier leurs forces. Si Constantin basé à Athènes s’étaient approprié la Béotie, l'Achaïe ou encore l’Epire, Venizélos de son côté avait profité de son installation récente à Constantinople mais aussi des troupes d’occupations Grecques pour s’octroyer rapidement la thrace mais aussi l’intégralité des territoire grecs d’anatolie. Chypre et le Pont ayant été annexée par le président provisoire, les partisans présents sur places occupèrent également les lieux. Restaient alors 2 principales régions contestées : tout d’abord l’Egée, ou la prise des îles était plus simple et aléatoire, et où nul ne savait pour le moment qui dominait les océans, et enfin le principal front qui se préparait entre les deux états, en macédoine du sud. Salonique étant contrôlée par les royalistes, une grande partie de troupes républicaines s'agglomèrent sur la ligne pour tenter une percée éclair et reprendre au plus vite la ville, centrale dans l’économie du pays, presque autant que Constantinople. Ordonnant des deux côtés une mobilisation, un nouveau conflit se profilait pour les hellènes, ce qui n'augurait rien de bon. Profitant des troupes d’occupations (donc des vétérans de la guerre de Turquie) mais également de bon généraux et amiraux, Venizélos pouvait compter sur une force professionnelle stable et efficace qu’il mobilisa rapidement, soit 6 divisions d’infanterie 1920 qui se retirèrent immédiatement des territoires occupées pour se rendre en Grèce, mais également de 3 divisions supplémentaires qui furent prêtes à l’aube du conflit. Enfin les milices républicaines, principalement socialistes et communistes, formèrent une division de milice qui fut affectée à la garde des côtes. Les royalistes de leur côté furent moins aptes à mobiliser des forces régulières, car l’armée étant principalement concentrée en Orient, mais pouvaient compter sur leurs partisans armés et qui étaient déjà prévenus du retour proche du véritable monarque. Les généraux avaient donc préparés le terrain et c’est près de 9 divisions de milices qui se tenaient prêtes à en découdre, épaulés par 1 divisions type 1920 stationnée en Epire. Les hommes sont donc en place, et la guerre peut enfin débuter.




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Répartition des territoires du feu Royaume de Grèce à la fin de la première phase de combats



Guerre Civile Grecque : Phase 1

Les premières semaines de la guerre furent brutales et inattendues, à l’image des généraux qui dirigaient les offensives. Les compétents commandants des forces grecques qui avaient combattu en Anatolie furent surpris de voir la résistance royaliste qui se profilait face à eux, malgré la différence d’équipement et d’entraînement. Cette farouche résistance se solda tout de même par un échec, et les forces républicaines se massèrent aux alentours de Salonique sans toutefois réussir à la prendre, car trop bien ravitaillée et défendue ardemment par des royalistes préparés. Enfin le deuxième tournant principal de cette phase fut l’étonnante démonstration de force de la marine de Constantin. En effet, Sofoklís Doúsmanis, brillant amiral royaliste, démontra son génie tactique dans une bataille qui, si elle ne fit pas subir de pertes importantes à l’adversaire, découragea de nombreux navires de sortir des ports, et permis la prise rapide de plusieurs îles en Egée. Les combats continuent cependant, et l’avenir des hellènes reste incertain.


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Mer 20 Mai - 16:27
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RÉGION DES HELLÈNES

Guerre civile Grecque : Phase 2

Salonique, véritable centre économique et culturel grec, littéralement la deuxième Constantinople, est un carrefour stratégique et politique essentiel à contrôler. Aux mains des royalistes depuis le début de la guerre, l’offensive préliminaire n’aura permis que d’encercler la ville. Ravitaillée par la mer, un siège d’envergure ne servirait à rien et mobiliserait d’immenses efforts pour un résultat moindre, alors que les divisions engagées pourraient servir autre part. Pour remédier à cette situation qui semblait alors dans une impasse, l’état-major mit au point un audacieux plan : l’offensive Ulysse. Venizélos fit appel aux différents mouvements socialistes et communistes de Thessalonique (qui était un des foyers de ses mouvements en Grèce ) pour se révolter contre des royalistes impérialistes et leurs demanda de se ranger au côtés de la république. Ces troubles internes, couplés à des frappes d’artilleries efficaces car étant placée en hauteur, et pouvant atteindre à la fois terre et mer, furent on ne peut plus efficaces et 2 divisions furent détachées du front pour permettre d’exploiter ces failles. La ville, tenue principalement par des milices moins bien équipées que les forces régulières, s’était retranchée et ne s’attendait pas à un assaut massif et brutal sur un point des fortifications. La partie Ouest de la ville tomba le mardi, et les royalistes ne purent que tenir le reste de la ville 5 jours supplémentaires, à peine le temps qu’il fallait pour évacuer les hommes et une partie du matériel. La ville de Salonique était donc prise, victoire d’autant plus importante qu’elle permettait de respecter l’accord donné par Venizélos aux autres nations Balkaniques.

Très inégalement réparti, le front lui ne se stabilisa pas bien au contraire. Le franchissement des cols du mont Olympe seulement quelques semaines après la prise de Salonique et deux jours plus tard celui des Thermopyles et des différentes voies de communication, suivie également de la jonction avec les forces Serbes, Croates et Slovènes qui permirent d’assurer la sécurité du territoire déjà dominé et de parer à une éventuelle débâcle en perpétuant un ravitaillement et des lignes de défenses solides. L’arrêt brutal du front par la concentration de troupes royalistes à Larissa et aux alentours mirent en évidence la trop rapide exécution de l’avancée Républicaine. Fortifiant les accès déjà contrôlés, le gouvernement provisoire, aidé des conseils militaires de ses alliés, se préparait à relancer l’offensive à la fin de l’hiver : l’opération Marteau d'Héphaïstos.

Du côté naval, c’est encore et toujours Constantin qui ressortait vainqueur des affrontements. Malgré l’échec d’une tentative de débarquement à Lesbos repoussée par les locaux, rarissimes étaient les affrontements entre les deux marines de guerre. Le génie tactique des amiraux loyaux à l'autoproclamé empereur était indéniable, et seules étaient encore autorisées les sorties essentielles. Pour pallier à l’insécurité des ravitaillements, Venizélos prit la décision de réduire ces derniers et, au lieu de les diversifier sur différentes trajectoires à risque, en réduire la quantité tout en augmentant le flux de marchandises. Concentrés sur une petite zone, les navires de guerres pouvaient ainsi assurer la sécurité de la flotte marchande en provenance de l’étranger et continuer d’approvisionner l’armée. Les marchandises en provenance des Balkans étaient aussi prisées et l’efficacité des portions de réseaux ferroviaire qui avait commencé à être construit montrait bien que la collaboration balkanique ne pouvait qu’être bénéfique à tous.

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Sam 30 Mai - 1:40
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Opération Marteau d'Héphaïstos : la fin de la décadence grecque.

L'hiver se tut pour laisser place à la nouvelle année et aux premiers bourgeons d'un printemps ensanglanté. Avec lui, c'était la motivation républicaine qui se montrait, prêt à en finir avec les ignominies royalistes infligées au vaillant peuple grec. Partant déterminés de Larissa ou le front s’était stabilisé pendant l’hiver, Venizélos et son état-major fit une percée inattendue : Athènes tomba en à peine un mois, et de l’autre côté de la Grèce c’est Patras qui se rendaient face la cuisante défaite subie par un brillant général républicain, Nikólaos Plastíras. Ce dernier, conscient de la difficulté de faire traverser le détroit à toute son armée a engagé une manœuvre complexe et pourtant fructueuse en établissant des têtes de ponts de nuit, et en cachant la plupart de ses hommes dans les bois le jour, ce qui permit de passer suffisamment d’hommes pour éviter des affrontements surement meurtriers avec la marine ennemie. Ensuite, c’est une charge de front avec une forte concentration des meilleurs éléments qui mit fin à la déjà faible résistance du bastion du nord du Péloponnèse. La route vers la victoire était ouverte par deux voies distinctes et pourtant si proches, qui n’en firent plus qu’une une dizaine de jours plus tard. La jonction historiques des 2 fronts marqua une rupture déjà entamé au sein du moral et de la confiance royaliste. La division née l’année précédente lors de l’arrivée de troupes yougoslaves et de la déclaration de soutien de la part des balkaniques avait profondément perturbé même les plus fanatiques, et le soutien d’un lointain pays avec qui les liens commerciaux et militaires étaient très faibles ne suffisait pas à briser ce cercle vicieux. La réussite du début de l’offensive était également un coup dur qui diminua encore la confiance des leaders mais aussi des simples officiers envers un Constantin qui apparaissait petit à petit comme la cause de la guerre, la cause de la mort de trop nombreuses personnes alors que Venizélos lui étoffait encore plus son image de sauveur grec, cette image qu’il avait depuis 1916 et qui l’avait poussé à conserver le pouvoir si longtemps sans pour autant choquer les grecs. Sur tout le territoire contrôlé par le désormais appelé pseudo-empereur, on pouvait observer des défections d’officiers comme de simples hommes du rangs, qui rentraient à leurs foyer, qui se rendaient aux autorités républicaines en échange d’une amnistie promise à tous ceux qui faisaient de même, ou pire qui changeaient de camp pour lutter aux côtés des forces régulières. Ainsi, c’est des villages entiers qui se rendaient pour ne pas avoir à combattre et pour éviter des pertes inutiles. La pire des pertes fut sûrement les îles ioniennes qui se rebellèrent ouvertement contre l’autorité impériale alors qu’elles furent un soutien de la première heure. A ce titre, et dans l’éventualité de frapper l'Épire, une partie importante de la flotte ennemie fut saisie, coulée ou sabordée et la domination maritime de Constantin en prenait encore une fois un coup. Alors que le marteau se rabattait inexorablement sur l’enclume et que les survivants royalistes s’étaient principalement regroupés en Arcadie, une résistance inattendue - surement “combat de la dernière chance” -  permis de consolider les défenses, les lignes, les villes et quelques bastions fermement tenus. On nota même quelques cas d’attaques où, alors que les hommes ne disposaient plus de munitions, ils préféraient charger baïonnette au canon plutôt que de se rendre.

Parallèlement à ça, les défaites terrestres avaient mis en confiance les marins et, surement la veine de la chance qu’exploitait l’armée depuis le début de l’offensive, firent office de ladite enclume. Il défièrent ouvertement Sofoklís Doúsmanis, alors considéré comme le plus brillant amiral grec depuis des siècles, et ce dernier perdit pour la première fois. Mais loin d’être abattu, il était véritablement le fer de lance de la propagande royaliste et pour chaque navire de sa flotte coulé, il répliquait coup pour coup avec une férocité digne de la rage d’hercule. “L’hercule des mers” c’est d’ailleurs comme ça qu’il était surnommé dans les deux camps, et il le méritait bien son surnom. Car bien qu’il perdit le contrôle d’une partie des sporades et de quelques îles d’Egée, il tenait bon et aucun assaut ne fut décisif pour déclarer une victoire. L’enclume donc n’était pas arrivée à destination, et tel le colis UPS essentiel pour que tu puisse finir de rénover ta salle de bain, l’échec d’une progression navale nette fut ressentie par une partie des généraux comme l’échec de l’offensive, bien qu’elle soit objectivement une grande réussite. La suite de ces combats était courue d’avance, et c’est un par un que les dernières poches de résistance tombèrent. Acculé, Constantin tenta avec une poignée de fidèles de s’enfuir dans l'Egée, le seul véritable endroit sur. Malheureusement, peu de personnes lui faisaient encore confiance et il fut trahi à peine monté dans le navire. Livré à l’ennemi, la guerre n’avait plus aucun sens pour les derniers combattants et ils rendirent alors les armes. Le conflit était désormais fini, et pour la troisième fois, Elefthérios Venizélos en était le grand vainqueur. Le pays réunifié, il était désormais tant de juger ceux qui devaient l’être. En premier lieu évidemment, Constantin. Accusé et jugé responsable de la guerre, de ses nombreux morts, de haute trahison envers le pays et ses concitoyens, il fut logiquement condamné à mort, pendu en place publique pour que tous puissent observer dans son pire état celui qui se considérait il y a peu comme dirigeant de jure de tous. Dans une volonté accrue de réconciliation nationale mais aussi pour ne pas se mettre à dos son pays et l’international, le reste de la famille royale fut simplement exilée du pays, et l’amnistie fut offerte à la plupart des leaders royalistes, notamment des généraux. Par cette manœuvre habile, le sauveur grec s'assurer de récupérer tous les vétérans comme par exemple l’hercule des mers. Il était désormais tant de la reconstruction.


[FICHE] République des Hellènes  Cuirra12

Le cuirassé Achille, navire amiral de la flotte royale


La constitution de la toute nouvelle république hellénique fut voté dans une liesse populaire et acceptée à une large majorité. Telle que définie ci-dessous, elle dictait dès lors la conduite grecque, et était la base de ce qui allait se construire, la première pierre de l’église à construire qu’était la république.

Lien vers la constitution (en construction) ci-dessous : https://docs.google.com/document/d/1NrttEvtNdwlePWCWjWq76cgWmOa4Gm_Le7OBVgOfZdE/edit?usp=sharing

Empoignant un ton solennel, et sur un pupitre devant une foule en délire devant le siège des députés de Constantinople, Venizélos prononça ces mots : « Je jure au nom de la Trinité sainte, consubstantielle et indivisible d'observer la Constitution et les lois, de veiller à leur fidèle observation, de défendre l'indépendance nationale et l'intégrité du pays, de protéger les droits et les libertés des Hellènes et de servir l'intérêt général et le progrès du peuple hellène. » C’était donc comme cela que débutait la république, par des promesses et des espoirs.


Actions Économiques, politiques et militaires de la république hellénique de la fin de la guerre à l’heure actuelle.

La politique du gouvernement avait radicalement changée depuis les premières heures des gouvernement libéraux de la fin de la grande guerre. Axé sur une série de nationalisation et de mesures fortes, on ressentait une grande influence et un interventionnisme prononcée de l’état dans l’économie, dirigeant avec fougue la politique du marché grec. Suite à une expansion et une démocratisation de beaucoup d’idées socialistes, le gouvernement réagit également en allant dans le sens de la population (principalement parce que les députés étaient en faveur de mesures sociales) et acta pour l’instauration par exemple d’aide d’état pour certains foyers, de protection pour les maladies, accidents du travail ou autre. Du côté du développement territorial pur, la désastreuse administration fut totalement révisée pour laisser place à un état centralisé sur beaucoup de points, mais laissant le soin sur de nombreuses tâches de donne l'opportunité aux districts régionaux  aux nombre de 16 (Thessalie, Macédoine, Epire, Îles Ioniennes, Crète, Chypre, Pont, Attique-Béotie, Péloponnèse, Constantinople-District, Eubée, Thrace, Bithynie, Ionie, Egée septentrionale et méridionale). Ont développa également dans une volonté de coopération balkanique plusieurs grands axes routiers, ferroviaires et maritimes notamment avec la yougoslavie et la roumanie. Passant par Salonique, Constantinople, Smyrne ou Athènes, certaines lignes descendaient même jusqu'au péloponnèse. Les axes navals eux aussi n’étaients pas en reste, et les nombreux îles de l’égée ainsi que chypre et le pont bourdonnaient d’activité économique. Les villes portuaires, véritable centre de l’économie grecque, s’étaient vue agrandir par diverses compagnies et le projet de rénovation complète des ports mis en place avant la guerre civile fut totalement achevé en 1927, avec le port de Trébizonde. Enfin côté militaire, l’état-major qui avait alors profité de 3 guerres était réellement compétent et put prendre les décisions qui s’imposaient. Comptant sur la collaboration balkanique pour la défense purement terrestre, seulement 12 divisions furent maintenues, mais ces dernières furent modernisées et on s'efforçait d’attacher à chacune des brigades d’artillerie ou de combattants de montagnes, un atout qui s’était révélé redoutable dans tous les conflits en grèce. Ainsi le développement des brigade blindés fut presque inexistant, mais la motorisation progressive des troupes était engagée. L’aviation également commençait à être expérimentée, mais restait marginale. Le plus grand budget de l’armée jusqu’à présent fut la marine. En grande partie obsolète ou endommagée, elle fut remise à neuve et le nombre de navire fut considérablement augmenté. Se devant d’assurer la sécurité notamment des côtés yougoslaves mais surtout de ses propres territoires, la république avait pour se faire une puissante flotte bientôt capable de rivaliser avec certaines grandes nations. En somme l’essor économique d’après guerre était profitable à tous, bien que les inégalités continaient de s'accroître et qu’une partie de la population vivait soit dans un état précaire, soit dans des zones rurales, alors encores majoritaires dans le pays qui comptait beaucoup sur son agriculture plus que sur son industrie. Bien que cette tendance s’inversait, c’était un fait qu’il fallait accélérer la cadence.

Enfin bref, nous sommes en 1929, et la Grèce à de beaux jours devant elle. Après tout, que pourrait il arriver de pire que la guerre civile...


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Carte des 16 district régionaux de la république, sont ici non représentés les districts du Pont et une partie de celui de Chypre.


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