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Lun 18 Mai - 13:16
Guatemala (1920)

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Renversement de la dictature de Manuel Estrada Cabrera

Après deux décennies de répression et de régime dictatorial, le Guatemala ouvre une nouvelle page de son histoire. L’opposition démocratique, dirigée par le Parti Unioniste, est parvenue a renverser le régime de Manuel Estrada Cabrera à la suite d’une semaine d’affrontements aillant eu lieu du 8 Avril au 14 Avril 1920 (« semaine tragique »).

Tout cela est le fruit de l’ascension fulgurante du Parti Unioniste qui a pris de court les autorités. Un mouvement politique ambitionnant de dépasser les clivages traditionnels (conservateur-libéraux), œuvrant pour des idéaux démocratique et l’union de l’Amérique centrale... Naturellement, ses soutiens reposant essentiellement sur le prolétariat urbain: les artisans, les étudiants et les acteurs du secteur industriel ; mais dès sa fondation en 1919, le mouvement a pu compter sur le parrainage de conservateurs influents et donc une partie des grands propriétaires terriens guatémaltèques.  A partir de janvier 1920, une partie des soutiens libéraux du régime rejoignirent le camp unionistes, vidant les rangs du régime de Cabrera dont la popularité est alors au plus bas.

Finalement, après plusieurs manifestations pacifiques aillant dégénérés en bain de sang, l'Assemblée nationale déclare par le décret 1022 du 8 avril 1920 Cabrera mentalement incompétent et nomme Carlos Herrera président intérimaire. Cabrera refuse de se rendre, mais sans soutien général de l’armée il n’est pas en mesure de se maintenir plus d’une semaine.

République fédérale d'Amérique centrale 8deabril

Manifestation dans les rues de Guatemala City pendant la "Semaine tragique".



Gouvernement d’intérim

Carlos Herrera y Luna a été choisi comme président intérimaire au vu de sa réputation irréprochable dans tout le pays, pour ses qualités personnelles distinguées et pour sa grande fortune le dissuadant d’être tenté de piller le trésor national (grandes plantation de sucre).

Les premières action de son gouvernement sont de mettre fin à la censure de la presse et la persécution systématique de l'opposition, en vue d’une démocratisation rapide du pays. Les prochaines élections se tiendrons le 27 août 1920, il sera alors le candidat du Parti Unioniste.

D'ici là, il entend se pencher sur les contrats signés par son prédécesseur avec des puissances étrangère. S'il était initialement tenté d'invalider purement et simplement les contrats n'étant à ses yeux pas en faveur du Guatemala, il s'avisera finalement pour préférer une alternative plus subtile...

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Carlos Herrera y Luna

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Lun 18 Mai - 13:21
Guatemala

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Plébiscite unioniste !

Comme convenu, le gouvernement d’intérim a veillé à ce que soient organisées des élections libres au lendemain de la déposition du régime Cabrera. Sans surprise, ces élections sont remportés par les unionistes, portés par leur succès récents et le désir d'alternance politique du Guatemala.

Le scrutin de l’élection présidentiel du 27 août 1920 plébiscite largement Carlos Herrera qui l'emporte avec 94.59% des voies. Une victoire historique qui traduit une adhésion générale aux projet politique porté par les unionistes.


Diplomatie centraméricaine
Depuis la victoire des unionistes en avril, la diplomatie guatémaltèque est naturellement devenue plus entreprenante, ouvrant le dialogue avec les différents États centraméricain en vue de poursuivre son projet d'union politique de l'Isthme.

La situation internationale est plutôt bonne: le Honduras, le Salvador et le Costa Rica sont tous dirigés par des libéraux favorables au projet d'union. De plus l'’Amérique centrale sort d'une expérience politique panaméricaine inédite, de 1907 à 1917, l'isthme à accueilli le premier tribunal régional au monde liant des États: la Cour de Justice Centraméricaine (Cartago puis San José, Costa Rica). Ce tribunal a rencontré des succès historiques et fut un terrain de réflexion majeur pour les unionistes centraméricains tel Salvador Mendieta (écrivain nicaraguayen influent).

Outre ces partenaires centraméricain, la nouvelle diplomatie guatémaltèque prend bien entendu en considération les États-Unis d'Amérique. Ces derniers ont jadis joué un rôle clef dans la formation de la Cour de Justice Centraméricaine (organisation de la conférence centraméricaine de Washington en 1907) et leur soutient est essentiel au projet unioniste. Julio Domingo Bianchi Smout, un jeune et charismatique médecin guatémaltèque comptant parmi les leaders du mouvement unioniste a été envoyé en tant qu'ambassadeur à Washington pour y plaider la cause unioniste.


Contrats internationaux problématiques: le droit à la rescousse

Sous la gouvernance Cabrera, le Guatemala avait multiplié les contrats économiques internationaux mettant en péril la souveraineté économique nationale. Ces contrats ne servent en effet bien souvent qu'une poignées de grandes familles guatémaltèques et avantagent les compagnies étrangères.

L'annulation de ces contrats est possible, mais cela reviendrait à se mettre à dos des puissances étrangères, notamment les États-Unis d'Amérique avec l'UFC. Dans le cadre de sa stratégie diplomatique, Herrara a donc finalement renoncé à l'idée de les annuler: "Le Guatemala est un état de droit, qui respectera les engagements qu'il a pris avec les puissances étrangères".

Mais Herrara ne s'est pour autant pas résolu à laisser tomber le Guatemala dans les mains d’intérêts étrangers. Il a en effet chargé une équipe d'avocats d'étudier la valeur légale des documents les plus problématiques. En tant que fondateur de l'une des plus grande compagnie sucrière au monde et riche investisseur foncier, Herrara a eu l'occasion au cours de sa longue carrière de s'entourer des meilleurs juristes privés d’Amérique latine.

Les irrégularités trouvées (empiètement sur des terrains privés, droits des indigènes, présence de bâtiment historiques, etc.) pourront alors être utilisées sur le terrain pour limiter les concessions faites par le gouvernement. Bien entendu, les action légales devrons êtres menées progressivement via des intermédiaires privés ou locaux, n'impliquant pas directement l'administration. L’exécutif se contentant de faire respecter "l'état de droit".
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Lun 18 Mai - 13:22
Guatemala

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L'unionisme triomphant: Salvador Mendieta

L’année 1920 marque un tournant pour l’unionisme centraméricain. La stratégie Salvador Mendieta semble avoir payée et les efforts de toute une génération semblent enfin prêts à porter leurs fruits. Dès les années 1890, Mendieta avait en effet prôné la fin de l’affrontement systématique pour préférer la voie de la réforme. Conscients des dangers inhérents à toute action précipitée et estimant que le temps était bel et bien de son côté, Salvador Mendieta a forma ainsi un courant unionisme pariant sur l’avenir, entreprenant une campagne de fond dans l'optique de développer un socle idéologique et politique fort dans l’ensemble du continent centraméricain.

La victoire pro-démocratique des unionistes au Guatemala et l’avènement du premier Président ouvertement pro-union au Costa Rica depuis des décennies marquèrent l'aboutissement de la stratégie du penseur nicaraguayen. Ces événements, combinés avec le fort sentiment unioniste prévalant au Salvador et au Honduras, la déclaration publique de soutien du gouvernement nicaraguayen pour l’union, et le centenaire hautement symbolique de l'indépendance de l'Amérique centrale en septembre 1921, semblaient alors fournir un augure extrêmement favorable au projet de rétablissement d'une fédération centraméricaine.

Conférence centraméricaine d'Amapala: un premier pas vers l'Union

Le 19 novembre 1920, les représentants des États centraméricains se sont réunis à Amapala, pour la tenue d'une grande conférence centraméricaine. Aucun des cinq membres historiques de la Fédération ne manqua à l’appel. Le Guatemala, Honduras, Salvador, Nicaragua et Costa Rica ont chacun envoyés leur représentants pour discuter de l'Union.

A l’exception des quelques réserves soulevées par la délégation Nicaraguayenne, toutes les délégations s'impliquèrent pleinement dans la discussion, allant jusqu’à se fixer pour objectif d'acter le rétablissement de la fédération pour le centenaire de l'indépendance espagnole (15 Septembre 1821).

La tenue d’une nouvelle conférence chargé de concrétiser cette ambition à ainsi été décidé pour le début de l'année prochaine, à San José (Nicaragua).

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Les cinq volcans centraméricains dans les armoiries centraméricaines historique
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Lun 18 Mai - 13:25
Guatemala (1921)

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Pacte de l'Union (San José)
Les délégations des États du Guatemala, du Honduras, d'El Salvador, du Nicaragua et du Costa Rica se sont rencontré à San José (Costa Rica) au cours d'une conférence à portée historique faisant suite à la conférence d'Amapala. L'ordre du jour de la conférence étant de négocier les modalités concrètes d'une union centraméricaine.

Dès l'ouverture de la première séance, les différentes délégations firent peuvent d'unité en élisant à l'unanimité Alejandro Alvarado Quiros au poste de président de l'assemblée. Le ministre costaricien des affaires étrangères prononça alors solennellement un discours de bienvenue dans lequel il lança un appel passionné à la reconstruction nationale de l'Amérique centrale. Lors de la deuxième session de la conférence, les délégués ont officiellement convenus de célébrer un traité d'union et ont nommé un comité spécial pour rédiger le pacte et le présenter à la conférence le plus tôt possible. La délégation Costa Ricaine alors grandement facilité les choses en présentant au comité un projet de traité d'union qu'il avait préalablement préparé. S'appuyant en grande partie sur ce projet, le comité, après plusieurs semaines et de révisions (poussées notamment par la délégation nicaraguayenne désirant une république fédéral forte), pu ainsi présenter à la conférence un pacte provisoire d'union.

La quasi totalité des dispositions du projet de traité furent jugés acceptables par les différentes délégations. Après discussion, toutes purent passer sans encombre, sauf une traitant du statut des traités internationaux dans le cadre de la proposition de fédération: "Les traités en vigueur entre les États de la Fédération et les pays étrangers seront respectés conformément aux dispositions du droit international". Des termes forts mais pas assez explicites aux yeux de la délégation Nicaraguayenne, très attaché au traité de Bryan-Chamorro qui serait alors menacé de révision. Ce traité, encadrant la construction du Canal du Nicaragua par les États-Unis d'Amérique, fait face à une opposition plus ou moins marquée du Costa Rica, du Salvador et du Honduras. Ces derniers jugeant qu'il violerait leurs droits (voies commerciales communes, réserves naturelles partagées, etc).

La situation se cristallisa donc sur la question du traité de Bryan-Chamorro, le Nicaragua exigeant une pleine reconnaissance de la validité des traités que ces trois voisins ne pouvaient accepter sans garanties. Les deux camps se montrèrent particulièrement fixes dans leur positions, refusant toute proposition émanant de l'autre. C'est finalement la proposition ingénieuse de la délégation guatémaltèque qui parvint à débloquer la situation. L'essence de la proposition Falla était que la réserve nicaraguayenne concernant le statut des traités internationaux soit maintenue, mais qu'une autre réserve soit ajoutée, faisant écho à la réserve du Sénat américain au traité de Bryan-Chamorro, réserve qui prévoyait que rien dans le le traité devait affecter tous les droits existants détenus par le Costa Rica, El Salvador et le Honduras.

Un compromis technique qui parvint à satisfaire toutes les délégations ont voté à l'unanimité d'accepter le compromis, désormais plus rien ne faisait obstacle au pacte d'union, ratifié par toute les délégations présentes. L'euphorie causée par cette situation se dissipât néanmoins rapidement par le refus du gouvernement nicaraguayen de ratifier l'acceptation donnée par sa délégation. Il a été ordonné à la délégation nicaraguayenne de rentrer immédiatement à Managua et les autres délégués ont dû signer seuls le Pacte d'Union.

La pacte d'union est donc finalement ratifié par les États du Guatemala, du Honduras, d'El Salvador et du Costa Rica. Si le retrait Nicaraguayen est regretté par tous, il ne fait néanmoins aucun doute que sur le long terme le Nicaragua est destiné à se a rejoindre l'Union. Le rappel expéditif de la délégation nicaraguayenne par l’exécutif nicaraguayen parle de lui même: seul une portion du gouvernement actuel s'oppose à l'union.

Assemblée nationale constituante centraméricaine (Tegucigalpa)

Les représentants des États du Guatemala, du Honduras, d'El Salvador et du Costa Rica se sont réunis en une assemblée nationale constituante à Tegucigalpa, conformément au pacte de l'Union signé plus tôt à San José (Costa Rica). Inspirée de la lettre et de l'esprit dudit Pacte et en accord avec le sentiment général des habitants d’Amérique centrale, l’assemblée nationale constituante a entreprit de rédiger une constitution politique pour la République Fédérale d’Amérique centrale.

Les États du Guatemala, du Honduras, d'El Salvador et du Costa Rica, en union perpétuelle et indissoluble, constituent une fédération souveraine et indépendante dénommée la République Fédérale d’Amérique centrale (“República Federal de Centroamérica”). A ces états s’ajoute le district fédéral de Tegucigalpa, accueillant à Tegucigalpa la capitale administrative de la République. Les États sont tenus de respecter et d'appliquer la Constitution et les lois de la République; les décrets et ordonnances que l'Exécutif national émet à l'usage de ses facultés, et les décisions des Tribunaux de la Fédération.

Le gouvernement de la fédération est républicain, populaire, représentatif et responsable.

- Le pouvoir exécutif est assuré par le président et le vice-président. Ils sont élus ensemble pour quatre ans, au suffrage universel indirect. Chaque État est représenté par son collège de grands électeurs proportionnel au nombre d'habitants de l'État en question. Le président est le commandant en chef, mais ne peut déclarer la guerre. Il possède un droit de veto sur les projets de loi. Il nomme les membres de son cabinet et dirige l'administration.

- Le pouvoir législatif, revient à un Congrès composé de deux chambres, le Sénat (chambre haute) et la Chambre des députés (chambre basse). Le Sénat est renouvelé par tiers tous les deux ans par suffrage indirect (mandat sénatorial de six ans). La Chambre des députés est renouvelée tous les deux ans (mandat sénatorial de deux ans) par suffrage direct.

- Le pouvoir judiciaire est exercé par une Cour suprême de justice et par les juridictions inférieures établies par la loi.

En plus de poser les bases d'une République constitutionnelle présidentielle fédérale, la Constitution garantit aux habitants de la République la vie, l'honneur, la sécurité individuelle, la liberté, la propriété, l'égalité devant la loi et le droit à la défense. La constitution octroie ainsi des droits et garanties nouvelles:

- La Fédération garantit à chaque habitant la liberté de pensée, de conscience et de religion. Les institutions sont laïques.

- La Fédération garantit la liberté d'expression pleine et entière.

- Le suffrage féminin est instauré de manière partielle (sous réserve d’être lettrée).

- Voter est un un devoir civique (néanmoins aucune loi ne sanctionne le manque à ce devoir).

- Tout individu a droit à la vie, en conséquence la peine de mort est abolie.

- Le territoire de la Fédération est un terre asile pour tous ceux qui s'y réfugient. Les réfugiés jouiront sur le territoire de la Fédération de tous les droits civils des Centraméricains, ils sont tenus de respecter les autorités et d'obéir aux lois.

Enfin, la constitution comprend une mention spéciale à l'attention du Nicaragua, considéré comme faisant partie intégrante de "la famille centraméricaine", avec la volonté de voir le Nicaragua intégrer à terme la fédération. Les citoyens nicaraguayens résidant sur le territoire de la république se voient a ce titre accordé la citoyenneté centraméricaine.


¡ Viva la República Federal de Centroamérica !

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Lun 18 Mai - 13:26
République fédérale d'Amérique centrale (1922)

République fédérale d'Amérique centrale 2000px-Flag_of_the_Federal_Republic_of_Central_America.svg

Dios, Unión, Libertad !



La Granadera, hymne de la République fédérale d'Amérique centrale.

Elections fédérales de 1922

Les états fédérés du Guatemala, du Honduras, d'El Salvador, du Nicaragua et du Costa Rica sont désormais uni au sein de la République fédérale d'Amérique centrale. La transition s’est déroulée sans encombre, le district fédéral de Tegucigalpa à été officiellement fondé et les premières élections ont pu se tenir dès janvier 1922.

Les élections furent marquées par une poussée des unionistes, un situation guère surprenante compte tenu du contexte favorable. Avec l’instauration de la république centraméricaine, les unionistes ont le vent en poupe et peuvent conter sur un soutien populaire non négligeable. De plus, ils disposent d’une plateforme solide à l’échelle de l’isthme centraméricain, issue de plus de trente an d’efforts de coordination politique unioniste. Au lendemain de l’union, le Parti Unioniste Centraméricain a dès lors pu rapidement présenter ses candidats et mener une campagne efficace.

Les élection présidentielles sont ainsi remportés par Alejandro Alvarado Quirós, le candidat unioniste. Réputé pour ses talents de diplomate et sa capacité à faire face aux situations difficiles, Quirós s’était déjà illustré en présidant la conférence de San José (pacte d’union) et de Tegucigalpa (assemblée constituante). Son vice-président, Salvador Mendieta, n’est nul autre que la figure majeure de l’unioniste centraméricain moderne, un intellectuel originaire du Nicaragua (naturalisé centraméricain sous la nouvelle constitution).

Le sénat et la chambre des députés sont également remportés par les unionistes. D’une manière générale, les partis libéraux conservent un ascendant sur les conservateurs, mais aucun des deux ne résistent à la vague unioniste qui parcours le pays. Enfin, ce renversement de l’échiquier politique traditionnel permet à certains indépendants à tirer leur épingle du jeu.

Chambre des députés : Unionistes (54%), Libéraux (21%), Conservateurs (16%), indépendants/autres (9%)
Sénat : Unionistes (52%), Libéraux (23%), Conservateurs (20%), indépendants/autres (5%)

République fédérale d'Amérique centrale AlejandroAlvardo89 République fédérale d'Amérique centrale 1_mendieta
Alejandro Alvarado Quirós (président) Salvador Mendieta (vice président)


(Réformes et politique de l’exécutif au prochain post)
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Lun 18 Mai - 13:28
République fédérale d'Amérique centrale (1922+)

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Politique intérieure
Les premiers mois du mandat de Quirós sont marqués par de grands projets nationaux. Le développement des infrastructures fédérales est la première priorité du gouvernement unioniste, ce dernier entend bien poursuivre aussi loin qu’il le pourra les réformes consolidant la république fédérale.

L’état se dote ainsi d’infrastructure modernes, une banque centrale est fondée à Tegucigalpa et le Real centraméricain est officiellement adopté comme monnaie unique. Le développement de l’éducation est également entrepris à l’échelle fédérale avec la fondation d'écoles publiques dans des points clés de l’isthme centraméricain. En parallèle des projets privés sont mis en avant pour permettre aux écoles de l'enseignement supérieur de se développer davantage avec une certaine autonomie.

D’une manière générale, le gouvernement expérimente une forme de gouvernance moderne, caractérisée par une multiplication des démarches populaire et une transparence accrue. L’idée étant d’encourager la population à s’intéresser et à s’impliquer dans la politique fédérale. Il en va du salut de l’union sur le long terme: assurer le développement d’un sentiment national centraméricain fort autour d’idéaux démocratiques incarnées par la république.

Politique extérieure
La République fédérale d'Amérique centrale à hérité des appareils diplomatiques de quatre États distinct et dispose ainsi d’un réseau diplomatique assez développé, dans la moyenne haute des pays d’Amérique Latine. Ce réseau diplomatique assure au pays une représentation à la hauteur de ses ambitions internationales (politiques et commerciales). Le République centraméricaine a d’ailleurs officiellement intégré la SDN, renforçant sa crédibilité sur la scène internationale et formant des relations diplomatique avec des pays de tous les continents.

Néanmoins, le premier des partenaires de la République centraméricaine reste avant tout le Nicaragua. Bien que l’État n’ait pas intégré l’union, la marche arrière opérée à San José par l’exécutif nicaraguayen n’est pas passée inaperçue aux yeux de beaucoup de ses citoyens et l’éventualité d’une réunion prochaine n’est pas à exclure. L’exécutif est fragilisé et n’est pas en position de s’opposer aux développement d’une opposition pro-union, qui pourrait bien l’emporter aux prochaines élections. C’est là la vision de Salvador Mendieta qui de son poste de vice-président continue à guider les mouvement unionistes de l’isthme centraméricain (l’image d’un vice-président aux origines nicaraguayenne ne manquera pas de faciliter la monté des unionistes au Nicaragua).

Au cours des derniers mois, la République fédérale d'Amérique centrale a accueilli de nombreux intellectuels provenant de toute l'Amérique Latine: des penseurs panaméricains venus observer la concrétisation du premier projet d'Union depuis des années dans les Amérique et débattre aux cotés des unionistes centraméricain.
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Lun 18 Mai - 13:29
République fédérale d'Amérique centrale (1925)

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Politique commerciale centraméricaine, accords commerciaux avec la Chine

L'opportunité de tirer parti des flux commerciaux internationaux a toujours fait partie de l'argumentaire unioniste centraméricain. L’Amérique centrale se caractérise en effet par une situation géographique exceptionnelle, propice au développement du commerce; L’isthme centraméricain forme une bande de terre idéalement placée entre l'Océan pacifique et atlantique, formant la jonction terrestre des continents nord et sud-américain.

Le développement d'une nouvelle politique commerciale centraméricaine fut ainsi l'un des point majeur de la politique gouvernementale, à partir de la deuxième moitié du mandat présidentiel (la première moitié étant essentiellement consacrée à la solidification des institutions démocratiques de l'union). En terme de politique intérieure, une fiscalité peu restrictive et pro-libre échange fut établie à l'échelle fédérale : impôts faibles et taxes peu nombreuses -allant jusqu’à des exonérations dans certains secteurs clés clef (pavillon de complaisance notamment)- , confidentialité assurée par le droit, etc.

A l'échelle internationale, le gouvernement entreprit initialement de développer le commerce vers le pacifique. Si le commerce occidental est déjà très développé, c’est loin d’être le cas de son alter ego asiatique qui pourrait s'intensifier. Des accords commerciaux furent ainsi signés avec la Chine visant à permettre l'exportation de produits exotiques centraméricains vers le marché chinois (fruits, café, bois), et l’importation de produit miniers chinois en Amérique centrale pour y soutenir l'industrie naissante, cher aux intérêts unionistes.

Nicaragua : victoire des unionistes et intégration de l’Union ! (auto-simu)

En seulement quelques années, l'unionisme à fortement gagné en influence au Nicaragua, le parti unioniste nicaraguayen est en effet passé d'un parti politique de coalition à un parti d'envergure nationale. Cela s'explique par plusieurs facteurs, le premier d'entre eux étant le revirement original du gouvernement libéral sortant. Bien que s'étant publiquement déclaré en faveur de l'union, ce dernier avait interrompu le processus d'union en rappelant soudainement la délégation Nicaraguayenne de San José malgré l'accord qui venait d’être signé. Ainsi la classe politique libérale s'est divisée intérieurement, et décrédibilisé aux yeux du grand public au profit des unionistes. Enfin à l'image de ce qu'il s'est passé au Guatemala en 1920, les conservateurs modérées -menées par Carlos José Solórzano-, se sont ralliés à la cause unioniste, propulsant le parti à la tête de l’opposition.

Les élection Nicaraguayenne de 1925 furent finalement remportés par le parti unioniste et le nouveau gouvernement ratifiant le jour même le pacte de d'Union de San José, entamant ainsi le processus d’intégration du Nicaragua à la République fédérale d'Amérique centrale.

En accord avec la disposition Falla du pacte de San José, une rencontre fut organisé avec les représentants états-uniens pour renégocier les points de contention du traité de Bryan-Chamorro. Au cours de cette rencontre, les représentants centraméricains utilisèrent les outils légaux à leur disposition pour faire retirer les points d'ingérences majeurs figurant dans le traité, mais sans pour autant chercher à en limiter abusivement la portée. Les intérêts économiques états-uniens sont ainsi essentiellement préservés, à l'exception de quelques concessions qui étaient discutables sur le plan légal. Un compromis ne froissant aucun des deux parti.

L'intégration du Nicaragua à la République fédérale d'Amérique Centrale sera suivi du rappel des marines actuellement déployés sur place. Les intérêts américains n'étant pas menacés (renégociation du traité Bryan-Chamorro et bonnes relation avec la RFAC).


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L’Amérique centrale, entièrement réunifiée (1925) !
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Jeu 21 Mai - 3:50
République fédérale d'Amérique centrale (1926)

République fédérale d'Amérique centrale 2000px-Flag_of_the_Federal_Republic_of_Central_America.svg

Élection de 1926 : reconduite du mandat unioniste

En vue des élections fédérales de janvier 1926, le président sortant Alejandro Quirós et son vice-président Salvador Mendieta se représentèrent sous la bannière unioniste, confiant en leur capacité de défendre leur bilan et de l'emporter.

Sur le plan de la politique intérieure, leur gouvernement a fait preuve d’exemplarité et de transparence, consacrant l’essentiel du mandat au projet unioniste. Les  institutions de la République Fédérale d'Amérique ont pu se développer considérablement pour permettre une transformation politique en profondeur l’isthme centraméricain. La République centraméricaine s’affirme comme un état de droit moderne, assurant à ses citoyens des droits et libertés nouvelles. Sur le plan de la politique extérieure le pari nicaraguayen a payé, l’État a intégré de son plein gré la République, achevant l’unification de l’Amérique centrale selon ses frontières historiques, sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré. Cette intégration fut d’ailleurs l’occasion d’établir un discours constructif avec les États-Unis d’Amérique avec une renégociation du traité Bryan-Chamorro et le départ en bons termes des Marines qui étaient déployés au Nicaragua : une crise de souveraineté avortée par une diplomatie subtile qui satisfait à la fois libéraux et conservateurs.

Au vu de ce bilan positif, la campagne put se dérouler sans accroc pour les unionistes. Quirós et Mendieta choisirent d’adopter une approche proactive dans les débats afin de remobiliser leur base électorale. Ils mirent ainsi en avant la nécessité de développer le socle social-démocrate du parti et de réinventer l’unionisme centraméricain ; ils défendirent notamment l’idée d’œuvrer pour une coopération plus poussée avec Panama, Belize et la République dominicaine.

Résultat des élections :
Victoire des unionistes aux présidentielles : reconduite d’Alejandro Alvarado Quirós au poste de président et de Salvador Mendieta à celui de vice-président
Chambre des députés : Unionistes (50%), Libéraux (27%), Conservateurs (18%), indépendants/autres (5%)
Sénat : Unionistes (51%), Libéraux (24%), Conservateurs (21%), indépendants/autres (4%)

Commentaire: les élections de 1926 furent marquées par une nouvelle victoire des unionistes qui conservent une majorité confortable malgré une montée des partis libéraux et conservateurs. Les mesures commerciales pro libérales de fin de mandat du gouvernement unioniste auraient affaibli le Parti libéral en vampirisant le soutien des libéraux modérés. L’intégration récente du Nicaragua aura donné un nouvel élan aux unionistes qui y remportent de nombreuses voies.

Conférence panaméricaine de Tegucigalpa : fondation de l'Organisation des États américains

Depuis le début de la décennie, le panaméricanisme s'est considérablement développé et les rencontres entre les États américains se sont multipliées. Des avancées majeures ont ainsi pu être réalisées: La conférence de Santiago en est le meilleur exemple récent. L'essentiel des États américains a ratifié en 1923 le "Pan-America treaty", un traité reposant sur 10 articles forts visant à prévenir les conflits et établir une commission d'enquête panaméricaine spécialisée (reconnue par la SdN en 1925).

C'est dans ce contexte que l'ensemble des États américains a été invité à la conférence panaméricaine de Tegucigalpa, tenue en mars 1926. Une conférence qui actera le passage d'une nouvelle étape du processus politique panaméricain avec la formation d'une organisation officielle, chargée d'encadrer la tenue de sommets annuels: l'Organisation des États américains (OEA).

Le but de l'OEA est de renforcer la coopération entre les États américains, de défendre la démocratie et les droits de l'Homme, d'encourager les échanges, de lutter contre les trafics illégaux/la corruption. Les États membres se fixent des politiques et objectifs importants dans le cadre de l'Assemblée générale, qui doit réunir les ministres des Affaires étrangères du continent une fois par an.

En effet le développement de la pensée panaméricaine dans la région suite à la concrétisation du projet fédéral et le dialogue ouvert qui existe entre République fédérale d'Amérique centrale et les États-Unis d'Amérique furent cruciaux au bon déroulement des négociations. À l'issue de délibérations techniques, l'Organisation des États américains fut fondée, avec la ville de Tegucigalpa comme siège. Un choix qui fait sens logistiquement parlant (et qui facilitât le ralliement des États d’Amérique latine au projet).


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Sceau de l'Organisation des États américains
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Sam 6 Juin - 1:35
République fédérale d'Amérique centrale

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Diplomatie Latine: accords historiques conclus avec la République de Panama et la République dominicaine

Au cours des derniers mois, le gouvernement centraméricain a multiplié les échanges diplomatiques avec Panama, la République dominicaine et Belize (Empire britannique). L'objectif étant pour le gouvernement unioniste d'encourager la coopération entre les États de la région.

Panama: signature d'un traité de libre-échange et de libre circulation des biens et des personnes.
Panama fait géographiquement partie de l'Amérique centrale et son économie est déjà très intégrée régionalement, rendant un traité de libre-échange viable et facile à mettre en place. L'ajout d'accords de libre circulation des personnes témoigne d'une volonté de rapprochement partagée entre les peuples des deux nations et laisse présager un rapprochement plus important à l'avenir! Ce traité est salué chaleureusement par les unionistes centraméricains et panaméricains étrangers.

République dominicaine: signature d'un traité de libre-échange dans les secteurs clefs de l'économie. Il comprend des accords facilitant la circulation et l'installation des ressortissants nationaux d'un pays à l'autre (pas de visa, simplification administrative pour obtenir des permis de séjour étendus, possibilité d'obtenir des titres de séjour permanent).
Ce traité fait de la république dominicaine un partenaire particulier de la République fédérale d'Amérique centrale, un partenaire d'envergure dans les Caraïbes.

Belize: échec des parlementations, néanmoins le gouvernement centraméricain ne désespère pas à réaliser des avancées à l'avenir.

Tournant social: les congés payés

Le gouvernement unioniste avait annoncé lors des dernières élections sa volonté de poursuivre une politique sociale-démocrate. La frange sociale de l’électorat unioniste n'est ainsi pas laissée-pour-compte, l’État frappe fort avec une mesure-phare: les congés payés.

Au vu des excellents résultats économiques, le projet de loi peut s'imposer sans grande résistance et la République fédérale d'Amérique centrale devient ainsi le premier État d'Amérique Latine à mettre en place un tel système. La loi prévoit une semaine de congés payés obligatoire, une véritable révolution sociale et sociétale !

En plus d'assurer un cadre de vie plus agréable aux salariés, cette semaine de congés payés devrait permettre aux familles centraméricaines de visiter du pays, stimulant la consommation intérieure et encourageant le développement du secteur touristique centraméricain. Compte tenu de la fiscalité légère et de la bonne situation économique, les entreprises centraméricaines devraient s'accoutumer rapidement de cette réforme, qui pourrait sur le long terme bien finir par les desservir.

Le mode de vie centraméricain: Dios, Unión, Libertad

La concrétisation du projet unioniste centraméricain n'aura pas manqué de transformer le paysage socio-culturel de la région. Petit à petit, une nouvelle identité nationale s'affirme. Une éthique nationale, transportée par des courants et des idéologies diverses, voit le jour.

Il en ressort un attachement général à la liberté et à la notion de droit commun, un optimisme caractéristique quant à la perspective de prospérité par le travail et un ensemble de valeurs tournées autour de la solidarité (influencée par les valeur universaliste catholique et l'unionisme). En somme, une sorte de "rêve américain", moins individualiste et plus ouvert sur le monde.

La culture centraméricaine a la particularité de se construire au-dessus cultures régionales qui misent bout-à-bout permettent d'atteindre une richesse formidable. Une caractéristique singulière qui se retrouve également dans le développement d'événements et traditions nouvelles. Le carnaval centraméricain par exemple, est issu de l'enchainement des cinq carnavals traditionnel issus des états fédérés auxquels vient s'ajouter un ultime carnaval dans la capitale. Un événement majeur anime le pays État par État, rencontrant un franc succès. En proposant un modèle différent, il s'offre même le luxe de rivaliser avec le grand carnaval de Rio (qui est plus ponctuel).
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Sam 6 Juin - 1:36
République fédérale d'Amérique centrale (1929)

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L'économie centraméricaine: développement du marché intérieur en réponse à la crise des produits de desserts

La crise de Wall Street aura pris de court bien des observateurs, mais pourtant il n'a pas fallu attendre octobre pour qu'en Amérique Centrale on commence à reformer l'économie. En effet, certaines économies du continent Sud-Américain tel que l’Argentine et le Brésil montraient déjà des signes de faiblesse avant courante qui laissaient présager le pire: la crise des produits de desserts. En somme une chute des prix des agricoles sur le marché mondial, qui fragilise les économies exportatrices du continent Latin.

Si le Brésil a jusqu’à présent fait le choix de mener une politique dévaluation en s’entêtant à vouloir faire remonter les prix du café sans remettre en question ses modes de production, l'Amérique centrale a choisi d'emprunter une autre voie, celle du développement de son marché intérieur.

Grâce à la politique commerciale de diversification de partenaires commerciaux opérée au début de la décennie, la surproduction agricole peut être momentanément évitée, laissant temps au marché intérieur de se développer. Le marché intérieur doit en effet prendre la relève et palier à la baisse de la demande extérieure.

"C'est via l'élévation du niveau de vie et donc la hausse de la consommation que l'Amérique centrale fera face à la crise !" : Une vision politique avant-gardiste qui s'appuie notamment sur les premiers résultats encourageants obtenus avec les congés payés, mesure des plus controversée qui aura finalement mené à une hausse de la consommation intérieure. Bien entendu, l'agriculture est soutenue dans cette période de transition tendue, mais modérément afin de parvenir a une baisse de production contrôlée, sans coût social important.

L'année 1929 est ainsi marquée par de grands projets visant à développer le marché intérieur et abandonner le modèle classique d’économie dépendante. Outre le soutien des zones industrielles présentent dans les grandes agglomérations (le Parti Unioniste étant depuis sa fondation liée aux intérêts industriels et citadins), c'est un ambitieux projet de développement des infrastructures de l'isthme centraméricain qui voit le jour. Sous l'impulsion d'un exécutif déterminé, le pays engage une extension de ses réseaux ferroviaires et routiers à l'échelle fédérale qui ne manquera pas de dynamiser l'économie centraméricaine pendant et après leur construction.
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